Debordo Leekunfa aux burkinabè: « Allez dire à ceux qui racontent que j’ai sacrifié mes danseurs que…. »

Hier au concert de l’Amitié qui s’est tenu au Stade municipal de Ouagadougou, l’artiste le plus attendu était sans doute Debordo Leekunfa. Les Burkinabè voulaient savoir comment il allait après son mortel accident de juin dernier. Le moins que l’on puisse dire est que le public était très heureux de retrouver l’auteur de « N’enfant Gateh » avec toutes ses facultés. monté sur scène en dernière position sous les cris de joie du public, l’artiste a entonné quelques chansons avant de s’adresser en ces termes au public: « Bonsoir mes fans burkinabè. N’eut été vos prières, je ne serai pas là devant vous aujourd’hui. Lorsque l’accident s’est produit et que j’étais dans une situation critique, vous avez prié et supplié Dieu pour qu’il me laisse auprès de vous.

Dieu a écouté et exaucé vos prières, c’est pourquoi je suis là ce soir. Je vous remercie infiniment pour cela. Aujourd’hui trop de choses se disent au tour de cette tragédie. Les gens disent que j’ai sacrifié mes danseurs pour avoir de l’argent et pour être plus populaire. Allez dire à ceux qui racontent ces conneries que si je dois sacrifier quelqu’un, c’est pour devenir immortel mais pas pour des choses que j’ai déjà. Je suis sorti de cet accident parce que je crois en Dieu. C’est Dieu qui est à la base de tout. C’est lui qui décide de tout. Si tu crois en lui, la mort ne te fait plus peur. Moi je crois en Dieu donc je n’ai pas peur de la mort. Je vous remercie encore pour toutes vos prières ». Juste après ce speech plein d’émotions, Debordo a demandé une minute de silence pour la mémoire de ses 2 danseurs et de son manager disparus avant de recommencer le show pour le grand bonheur de ses fans. Show durant lequel les Burkinabè ont constaté que Debordo n’a rien perdu de sa vivacité sur scène. Aidé par des danseurs locaux, il bouge sur scène, fait des jeux de reins et exécute même des « roukas kas » sous les applaudissements du public. Debordo is back.