Débuté le Samedi 24 mars dernier, la deuxième édition de Afrik Pagba festival poursuit son bonhomme de chemin à travers une grande foire sur le terrain de la mairie de Bogodogo. Des associations, des entreprises mais aussi des particuliers exposent matin et soir leur savoir-faire et ce jusqu’au 31 mars 2018.
Si vous êtes un fin écologiste, faite un tour sur le site de Afrik Pagba foire pour vous procurer des paves, ou des fauteuils faits à base de pneus usés. Le bio et vous c’est jusqu’à la gare n’hésitez pas à vous rendre au stand de l’association yehush, une structure qui propose aux festivaliers, du beurre de karité, de l’huile de Neem, des savons à base de produits naturels comme le miel ou le lait de soja, et des tissages à base de fil de crin. Tout ceci pour dire que la foire de Afrik Pagba festival est un concentré de produits africains venus des quatre coins du Burkina Faso mais aussi du Sénégal et du Mali.
A notre arrivée sur le terrain de la mairie de Bogodogo nous nous sommes présentés au niveau du stand d’une organisation de promotion du leadership féminin baptisée Business and Professional Woman BPW. Josiane Ouédraogo vice-présidente de BPW nous a confié que les festivaliers peuvent se procurer toutes sortes d’articles à leur stand. Des chemises, cravates, boubous en Faso Danfani, en passant par les perles, les bijoux, les nappes en plastiques, les statuettes, et le riz de Dano sans oublier le sésame et les concentrées de Tomates naturelles made in Burkina. « Nous exposons des produits qui font la promotion de la culture Burkinabé », a-t-elle dit. Plus loin nous avons fait un arrêt chez écoprix une entreprise burkinabé qui fait dans la transformation de produits Agroalimentaire. Ecoprix est venu à cette foire avec le Laafi Zoom Koom une boisson enrichie en vitamines et minéraux, des jus de fruits naturels en pain de singe, mangue, tamarin, bissap etc.
Parmi les exposants à la foire nous avons rencontré aussi l’association Zoodo pour la promotion de la femme qui participe à Afrik Pagba foire avec des chaussures en luili penndé ( pagne traditionnel Burkinabé), des tenues et des sacs pour hommes, femmes et enfants en Faso Danfani, mais aussi des biberons. Maimouna Ouédraogo gérante du stand de ladite association tout comme les précédents exposants que nous avons rencontrés se plaignent de la morosité du marché.
Une situation que chacun essaye de justifier à sa manière en faisant appel à un certain manque de communication autour de l’évènement qui était prévu pour le 2 mars mais qui a connu un report, ou à l’organisation du festival en concomitance avec la semaine nationale de la culture ( SNC). A côté de ses exposants Burkinabé nous trouvons aussi des Sénégalais qui proposent à la population Ouagalaise des pagnes, des bijous, des parfums. Maimouna Samb, présidente du réseau femmes et artisanat du Sénégal (Thiès) a demandé aux burkinabé de venir voir les produits qu’elles proposent pour éviter qu’elles ne tirent le diable par la queue jusqu’à la fin du festival.
Sougrinoma Ismael GANSORE
