Du 07 au 10 novembre prochain se tiendra à Ouagadougou, le Symposium international de Ouagadougou sur la cohésion social et le vivre ensemble. L’information a été donnée aux hommes de médias ce mardi, 10 septembre à Pacific Hôtel à Ouagadougou par les membres de l’association Dialogue Sans Frontière. L’activité est placée sous le patronage du premier ministre, chef du Gouvernement burkinabè.
Une plénière sur la diplomatie parlementaire, une projection de film sur le dialogue des cultures et des religions, une réflexion sur médias et société, rôle des créateurs dans le rapprochement et la conscientisation de leur peuple, la charte africaine de la culture et la dimension panafricaine de la culture, la quête du dialogue des religions, forum des femmes leaders pour continuer la quête de la médiation, ce sont là, entre autres, le contenu du Symposium international de Ouagadougou sur la cohésion social et le vivre ensemble, dévoilé dans la matinée de ce 10 septembre par Philip Sawadogo, président de l’association Dialogue Sans Frontière, lors d’une conférence de presse qu’il a Co-animé avec leur partenaire la Fondation Hanns Seidel, à Ouagadougou.
Selon les conférenciers du jour, ce symposium a sa raison d’être en ce sens qu’en Afrique, l’augmentation de la jeunesse, les guerres fratricides liées au manque de communication font que la cohésion sociale peut disparaître. Pour le cas du Burkina, selon Philip Sawadogo, à cause de la diversité et la dynamique, on peut perdre un jour le vivre ensemble longtemps préservé. Même s’il a reconnu que grâce aux mariages inter-religieux et les relations internationalités nous sommes une nation soudée et établie. « N’entendons jamais que le danger ou l’affaiblissement soient là avant d’éduquer ou d’inculquer à nos enfants le dynamique de la paix », a-t-il prévenu.
De son avis, les évènements récents survenus en Afrique du Sud s’expliquent par le fait que souvent on a dans la tête que « l’enfer c’est les autres ». Toute chose qui, selon lui, est à l’origine d’une dynamique et d’exclusion. Ce symposium a donc pour objectif global de contribuer à mieux comprendre la cohésion sociale au Burkina Faso. Il réunira des femmes, les jeunes, les élus locaux, les chefs religieux et les leaders communautaires. Il ciblera aussi des structures comme le Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale, les partis politiques, les organisations religieuses, les centres de recherche universitaires ou privés, pour ne citer que celles-là.
Pour Monsieur Konaté qui esr venu représenter le patron lors de cette conférence de presse, les crises s’installent lorsque les valeurs sont bouleversées. Et en rétablissant les valeurs on arrive nécessairement à prévenir, sinon, à gérer et à résoudre les crises. Pour lui en convoquant ce symposium, Monsieur Philip «nous place dans le cadre des dialogues de conscience par rapport aux crises qui minent non seulement le continent Africain mais aussi, le phénomène terroriste qui persiste au Burkina Faso et globalement dans le Sahel. Donc c’est une interpellation que nous devions puiser dans nos valeurs endogènes, comme le dit Joseph Ki Zerbo, pour pouvoir bâtir l’Afrique», a-t-il dit. Pendant quatre jours donc (du 7 au 10 novembre) les activités à travers ce projet, viseront à renforcer la citoyenneté en vue de prévenir des crises et des tensions interculturelles et religieuses entre les communautés au Burkina Faso.
Abatidan Casimir Nassara