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CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LES MGF : Sika Kaboré partage son expérience avec les participants


Ouverte officiellement le 22 octobre dernier, la conférence internationale sur les mutilations génitales féminines (MGF), s’est poursuivie, aujourd’hui, 23 octobre 2018 avec des panels et des échanges entre les participants venus du monde entier. Dans la mi-journée, c’est Sika Kaboré, en sa qualité de première dame du Burkina Faso, de présidente de l’association des premières dames de l’Afrique et ambassadrice de bonne volonté du Comité inter africain de lutte contre les MGF, qui s’est entretenue avec les participants.

La lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) est une affaire de tous. Mais en avant-garde, il y a des OSC, des ONG, des institutions et des personnes ressources qui ne ménagent aucun effort pour le bien être de la jeune fille et de la femme. Est de cette dernière catégorie des intervenants figure la première dame du Burkina Faso, Sika Kaboré. En tant que mère, épouse du président du Faso, présidente de l’association des premières dames de l’Afrique et ambassadrice de bonne volonté pour la lutte contre les MGF, elle a partagé son expérience avec les participants à la conférence internationale sur les MGF qui se tient à Ouagadougou.

Ph/UNFPA Burkina: Edwige Adekambi, représentante résidente de l’unfpa à modéré la rencontre.

D’entrée de jeu, ce 23 octobre, l’épouse du chef d’Etat s’est dit heureuse de prendre part à cet évènement et de pouvoir échanger à bâtons rompus avec l’ensemble des acteurs. Son expérience, a-t-elle fait savoir, se situe à plusieurs niveaux. L’une des plus récentes est son engagement dans le GALOP qui est le Groupement d’action de lobbying et de plaidoyer. Un groupement composé de femmes de personnalités du Burkina (Ministres, Chefs de corps…) et des députés qui lutte contre les MGF. Ainsi planté le décor, la première question qui lui a été adressée a été de savoir quelle appréciation fait-elle de la campagne contre les MGF et les dispositifs de lutte mis en place selon l’expérience du Burkina Faso ? A cette question, Sika Kaboré répondra que des efforts sont faits certes mais beaucoup restent à faire dans la lutte contre les MGF. L’approche qui sera adoptée à l’issue de la conférence internationale, selon elle, est une belle approche en ce sens qu’elle entend intégrer toutes les violences faites aux femmes. « A l’issue de la rencontre, nous allons lancer une campagne avec une approche plus intégrée de la lutte contre les MGF qui intègrent toutes les violences que subissent la femme et les jeunes filles. Jusque-là, nous sommes restées dans des cloisons et je suis heureuse de voir que nous allons mettre tout cela dans le même panier et aider efficacement la femme et la jeune fille », s’est-elle réjoui.
« Quelles stratégies pour obtenir une plus grande adhésion de toutes les premières dames ? », lui a ensuite demandé Edwidge Adekambi, représentante résidente de l’UNFPA, par ailleurs, modératrice de la séance d’échanges. Voici ce que Sika Kaboré a répondu en substance : « L’organisation des premières dames d’Afrique créée il y a une quinzaine d’année l’a été à un moment précis pour faire face au SIDA. Mais, aujourd’hui nous nous rendons compte qu’il y a beaucoup d’autres combats auxquelles nous devons faire face et pour lesquels nous devons mener des plaidoyers pour que ensemble nous puissions offrir à l’Afrique l’avenir que nous souhaitons pour elle. Ainsi, nous sommes en pleine restructuration au niveau de l’association des premières dames avec entre autres, la revue des objectifs. L’effet d’adopter une approche intégrée pour lutter contre les MGF nous réconforte et nous engagera toutes. Nous pouvons aussi discuter sans qu’aucune d’entre nous ne se sente isolée. Aux prochaines réunions déjà, ce sont des éléments d’information que je pourrai apporter pour enrichir le plan stratégique que nous entendons adopter ».

Ph/UNFPA Burkina : La première dame était accompagnée de membres du GALOP et de Mariam Lamizana

Passée cette question, il a aussi été demandé à la première dame du Burkina ceci : « Que pensez-vous faire de différent pour que l’implication des politiques aille au-delà des discours ? ».
A cette préoccupation, Sika Kaboré a d’abord fait savoir que si, dans le cadre du groupement GALOP elle a pensé à s’entourer des épouses de personnalités c’est parce qu’elles représentent, pour elle, des femmes leaders dans leur environnement et au sein de leur famille. « A partir du moment où votre mari devient une personnalité vous jouer un rôle dans le voisinage et dans votre communauté. De ce fait vous avez la possibilité de parler autour de vous. Nous sommes également originaires de régions diverses et nous nous rendons souvent au village. Là également nous avons des communautés avec lesquelles nous échangeons et c’est le lieu aussi de faire passer des messages de sensibilisation », a spécifié la première dame du Burkina. Au-delà de ces aspects, elle n’a pas manqué de relevé qu’elles mènent régulièrement des actions des plaidoyers auprès des membres du gouvernement. Toute chose qu’elle entend continuer à faire pour que cessent les MGF. Les échanges ont duré une heure environ et tout au long, Sika Kaboré a également répondu à des questions qui lui ont été posées par les participants à la conférence internationale. A noter qu’elle était également accompagnée de certains membres de GALOP et de Mariam Lamizana, présidente de « Voix de femmes ».

Adama SIGUE


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