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 »Cri de mes entrailles », une pièce de théâtre qui traite des violences subies par les femmes déplacées internes dans les camps de réfugiés.


La représentation de la pièce de théâtre intitulée  »Cri de mes entrailles » de Patricia N. M’Bailedé s’est déroulée ce mercredi 7 juin au théâtre du Cartel à Gounghin, un quartier de la capitale burkinabè Ouagadougou. Cette représentation qui met à nu les violences subies par les femmes déplacées internes dans les camps de déplacés est le fruit  du projet  »Femme en création » (FEC) 1, 2 et 3  initié par l’association Wéléni qui a pour objectif de permettre à la gente féminine d’embrasser certains métiers du théâtre traditionnellement réservés aux hommes. Les représentations se poursuivent chaque soir jusqu’au 10 juin à Ouagadougou.

Laure Guiré, présidente de l’association Wéléni.

 »Cri de mes entrailles  » est une pièce de théâtre qui traite des violences de tout genre que subissent les femmes déplacées internes dans les camps de déplacés au Burkina. Patricia N. M’Bailedé, auteure de l’écriture du texte et de la mise en scène a travaillé sur le thème des femmes déplacées internes dans les camps de réfugiés et leur réinsertion socioéconomique sur proposition de l’association Wéléni. Selon Laure Guiré, présidente de l’association Wéléni ce spectacle retrace les réalités vécues par les PDI et pour bien cerner le sujet il a fallu une immersion dans leur milieu. « Les metteuses en scène sont allées sur le terrain rencontrer des hommes et des femmes avant de revenir écrire. Ce projet permettra également aux femmes formées d’être autonomes financièrement et elles participeront à la création de contenus de qualité» a confié Laure Guiré.

3 comédiennes ont joué dans la pièce  »Cri de mes entrailles  ».

Le projet femme en création a été créé en 2019 pour permettre aux femmes d’exercer des métiers du théâtre tels la mise en scène, la scénographie et la régie son et lumière dans lesquelles ont ne les retrouve pratiquement pas. C’est alors que 4 femmes ont été formées en mise en scène et 4 autres en scénographie régie lumière. Elles ont ensuite été encadrées lors de la deuxième édition de FEC par le maestro Ildevert Meda pour devenir à leur tour des formatrices et elles ont formé 8 femmes venues des Cascades et des Houets. La troisième édition édition a permis aux femmes d’êtres formées en écriture et ensuite de recruter des comédiennes pour donner vie aux textes écrits des 4 femmes issues de la première vague de formation.

Yaya Soura, représentant du FDCT est satisfait du résultat de la création.

Le projet est cofinancé par le fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union européenne à travers le Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC). Yaya Soura, représentant le FDCT est satisfait de la restitution de la pièce  »Cri de mes entrailles  ». «Cette restitution répond à nos attentes car le PAIC-GC dans son deuxième appel à projet car l’association Wéléni a formé les femmes en création d’une pièce théâtrale et une série de spectacles sera produite grâce à ce financement et nous sommes ravis» a t-il déclaré.

Le public a effectué massivement le déplacement.

Les jeudi 8, vendredi 9 et samedi 10 juin, le public pourra suivre respectivement les souffleuses d’espoir » de Halimata B. Koussé au CITO,  »Une autre vie est encore possible » de Augusta Palenfo à l’espace Gambidi et  »Ingérence » de Halimata Nikiema au théâtre Récrêatrales. Toutes ces représentations débutent à 19 heures et traitent de problèmes liés aux femmes déplacées internes.

Par Wend Kouni 


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