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Exportation de la musique burkinabè: Les acteurs à l’école de la Cour du Naaba


La Cour du Naaba en partenariat avec l’Institut français de Ouagadougou, a initié une rencontre entre les acteurs de la musique burkinabè, le 6 décembre 2016, au Petit Méliès de l’Institut français autour du thème « COMMENT DÉVELOPPER SON PROJET MUSICAL À L’INTERNATIONAL ?». Une rencontre qui a permis au participants de découvrir de nouvelles pistes pour exporter leurs œuvres. 

Ils étaient une cinquantaine à prendre part à la rencontre d’échanges entre les acteurs de la musique, le 6 décembre dernier. Une initiative de l’artiste Alif Naaba, qui entend faire de ce rendez-vous, un cadre de partage d’expériences entre artistes pour une promotion plus efficace de leurs œuvres. C’est pourquoi, d’entrée de jeu, les artistes ont d’abord suivi un film documentaire qui laisse transparaître différentes opinions de certains acteurs et experts sur la problématique de la promotion de la musique africaine.

Si pour certains, il est nécessaires que les artistes  s’inscrivent dans l’originalité, pour d’autres ils doivent également s’adonner plus au travail et s’exercer surtout au live. Une fois les œuvres produites, les artistes doivent savoir disposer des outils de communication qu’offrent les technologies de l’information et de la communication pour les présenter au monde.

cour

« On a du talent au Burkina donc il est important que tout le monde puisse disposer des outils nécessaires pour la promotion des œuvres », a insisté, Alif Naaba, à la fin de la projection. De son avis, la musique burkinabè est déjà exportée, ce qui lui reste c’est le succès sur les scènes internationales.

Prenant la parole, l’artiste Maï Lingani, a d’abord salué l’ initiative d’Alif Naaba qui permettra aux uns et aux autres de se donner des idées pour le bonheur de la musique burkinabè. Selon elle, en dehors des aspects évoqués plus haut, il est aussi important que les artistes soient solidaires entre eux.

« Il faut beaucoup plus de collaboration pour qu’on aboutisse, sur le plan local, à un marché culturelle solide », a soutenu, le Bark Biiga.

Présent à cette rencontre, Walib Bara, DG du BBDA, a également indiqué que les artistes burkinabè doivent davantage travailler à insuffler.  une originalité dans la production de leurs œuvres. Cela, a-t-il ajouté, est possible grâce au travail et au dévouement.  On note que l’activité a été soutenu par « l’Association Internationale des Experts Culturels Francophones ».

Zanga Camara


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