La sixième édition du festival international de danse de Ouagadougou ( FIDO) a ouvert ses portes le samedi 27 janvier dernier à l’institut Français de Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été principalement marquée par un spectacle de danse Co-chorégraphié par Irène Tassembedo, la promotrice du FIDO. L’édition est patronnée par la ministre de l’économie des finances et du développement.
« Danse et Résistance ». C’est sous ce thème que se tiendra du 27 janvier au 3 février 2018 la sixième édition du festival international de danse de Ouagadougou. Les lieux choisies pour abriter les spectacles tout au long de la manifestation sont entre autres l’institut Français, l’atelier théâtre Burkinabé ( ATB), et la maison des jeunes Naaba Abga de Larlé. Pour cette édition la promotrice, Irene Tassembedo, ce sont 20 compagnies de danse venant d’Afrique, d’Asie, d’Europe, et des caraïbes, qui sont présents à Ouagadougou pour le Bonheur des amoureux de la danse. La patronne de la cérémonie, la ministre de l’économie des finances et du développement, représentée par Clarisse Merindol a réaffirmé la volonté du gouvernement à soutenir le FIDO. « L’engagement de notre pays pour soutenir le FIDO se poursuivra et s’intensifiera » a t-elle dit.
Le parrain du sixième FIDO, Chritophe Marky a d’emblée salué la bravoure des Burkinabés qui ont continué à fréquenter les différents lieux de rassemblement, et de réjouissance après les attaques terroristes. Il a continué en appelant les décideurs du pays des hommes intègres à soutenir la culture en générale et le FIDO en particulier. Christophe Marky n’a pas manqué d’inviter les différents pays du monde à plus d’amour et d’unité pour barrer la route aux forces du mal. Pour la soirée d’ouverture du FIDO 2018 le public a été confortablement installé par la troupe Bend Naaba.
Entre paroles et sonorisation ces maitres du Bendre (Instrument traditionnel de musique) ont su souhaiter la bienvenue aux invités comme le réclame les mœurs du terroir Moaga. Après cette marque de respect et de considération, les spectateurs ont dégusté pendant 60 minutes un spectacle de danse sur la problématique de l’orpaillage au Burkina Faso. Ladite mise en scène réalisée sous la direction de l’initiatrice du FIDO était Baptisée Gold … Tous Taxes Comprises ( TTC). Pour finir les uns et les autres qui ont effectué le déplacement ont eu droit à une autre partie de danse intitulée Farafi Danse chorégraphié par la compagnie Katouma Danse.
Ismaël Gansonre