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Festival des masques et des arts de Dédougou : C’est parti pour l’édition 2018


L’association pour la sauvegarde des masques (ASAMA) a lancé ce 24 février la 14e édition du festival international des masques et des arts de Dedougou (FESTIMA). L’objectif est de mener pendant une bonne semaine ( Du 24 au 3 mars 2018) des réflexions autour de la problématique du masque africain tout en offrant des spectacles grand public aux habitants de la cité de Bankuy. La cérémonie a connu la présence du parrain de la présente édition, le ministre ivoirien de la culture et de la francophonie Maurice Bandaman Kouakou, et du premier ministre Burkinabé, Paul Kaba Thieba.

La population de Dédougou est sorti nombreuse pour vivre la cérémonie d’ouverture

« Je déclare, au nom du premier ministre, ouverte la 14e édition du festival international des masques et des arts de Dedougou ». C’est avec ces mots que le ministre de la culture des arts et du tourisme (MCAT) du Burkina Faso, Abdoul karim Sango, a donné le top départ du FESTIMA 2018. Avant les différentes allocutions des  autorités, les nombreux habitants de la ville de Dedougou, qui ont pris d’assaut la place du festival situé à une centaine de mètres du grand marché, ont été confortablement installé par les masques de leur cité.

Après ce spectacle de danse accompagné par des cris et des applaudissements, le représentant du chef de canton de Dedougou a pris la parole pour bénir le festival. Ce gardien de la tradition a rappelé qu’avant d’être un instrument de divertissement le masque est le reflet d’un grand pan de la culture de sa ville. Raison pour laquelle il a appelé les jeunes à plus de responsabilité lorsqu’ils portent les masques. A la suite du représentant du chef de canton de Dedougou, le maire  de  la ville a souhaité la bienvenue aux nombreux festivaliers. « Je vous offre la clé de ma ville, j’espère que vous en ferez bon usage » a-t-il déclaré.

Le parrain du FESTIMA 2018, Maurice Bandaman Kouakou a magnifié l’intégration sous régionale Ouest Africaine

En outre Léonce Ky secrétaire exécutif de l’ASAMA est monté sur la tribune pour témoigner avec une voie enveloppée par l’émotion sa gratitude à tous les partenaires qui ont soutenu et continuent de soutenir le FESTIMA depuis son début en 1996. A l’issue de ces mots de reconnaissance , le public a encore eu droit à une parenthèse de danse avec les masques de Paradé et de Mamou. A la fin de cette petite note de réjouissance, le parrain du FESTIMA 2018, le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman Kouakou a d’emblée rendu hommage au cinéaste Idrissa Ouédraogo en demandant aux uns et aux autres d’observer une minute de silence. Après cet hommage il a tenu à  saluer l’intégration sous régionale Ouest Africaine qui s’est faite ressentir au présent festival avec la présence effective du ministre Togolais de la communication de la culture des sports et de la Formation Civique, Guy Madjè Lorenzo et le choix de sa personne en tant que parrain.

En image les autorités présentes à la cérémonie d’ouverture, on reconnait le premier ministre Paul kaba Thieba au milieu, Abdoul Karim Sango et Maurice Bandaman Kouakou à sa droite.

Il convient de noter que les pays comme le Mali, le Benin, la Cote d’Ivoire, le Togo, et le Sénégal sont de la partie. Il a terminé son propos en félicitant Mahamadou Bonkoungou, PDG de EBOMAF co-parrain du festival, qui a décidé d’investir dans l’industrie culturelle. Le MCAT, Abdoul Karim Sango a poursuivi en indiquant que le FESTIMA réunira tout au long de la semaine, 1300 acteurs du masque et rapportera environ 300 millions de FCFA en revenus cumulés. Le premier ministre, Paul Kaba Thieba a mis fin à la cérémonie d’ouverture du 14e FESTIMA en appelant l’ensemble des Burkinabé à valoriser le patrimoine culturel national, parce qu’aucun pays ne peut se développer en se basant sur la culture des autres. Une interpellation qui nous rappelle cette citation de l’animateur de l’émission Archives d’Afrique sur radio France international, Alain Foka, qui dit que : «  Nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple car un peuple sans histoire est un monde sans âme ». C’est parti donc pour une semaine de festivités et de réflexion dans la citée de Bankuy.

Le premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a souhaité une bonne semaine de festivités à la population de Dédougou

Sougrinoma Ismael GANSORE


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