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FORMATION A PAONGO : L’apothéose en « live et digital en Afrique »


Les trois jours de formation sur la musique et les nouvelles technologies que la cour du Naaba a initié depuis le 25 juin dernier ont pris fin hier 27 juin 2018 à la résidence Paongo avec une dernière communication assurée par Abibou Mbaye responsable live à Universal Music Africa et Didier Awadi directeur du studio Sankara. Le thème de ladite communication était « live et Digital en Afrique ». La fin de la formation a été marquée aussi par une remise d’attestation.

Les participants ont suivi avec beaucoup d’attention les travaux

L’essentiel de l’économie des artistes aujourd’hui c’est en effet sur le live, le show, les réseaux sociaux le streaming, selon les termes de Abibou Mbaye directeur live Universal Music Africa. Pour cela il est primordiale par exemple que les artistes sachent utiliser les réseaux sociaux pour faire la promotion de leurs œuvres ou que les producteurs ou manager sachent ce que c’est que le streaming pour mieux capitaliser les œuvres de leurs artistes. Ce sont là des raisons parmi tant d’autres qui ont justifié le choix du troisième thème de la formation qui est « live et digital en Afrique ». Une des grandes recommandations que Abibou Mbaye a formulé à l’endroit des participants est de travailler à avoir une main mise sur leur marché local afin de contraindre les grosses structures comme Universal ou Sony a négocié forcement avec eux pour pouvoir s’implanter.

Alif Naaba a remercié les partenaires qui ont permis la tenue de la formation

Monsieur Mbaye a préconisé aussi que les acteurs culturels lisent très bien les termes des contrats qu’ils signent si possible avec l’aide d’un avocat spécialisé, afin d’éviter de se faire laminer par les lourds de l’industrie musical. A la fin des échanges Oumarou Issoufou manager du studio Kountche nous a confié qu’a l’issue de ces trois jours de formation il pense à initier le même atelier au Niger pour que les artistes soient édifiés sur l’esprit de mutation de la musique pour ces nouveaux outils que sont live deezer, itunes. Emeline Adissa Niata responsable du studio Seydoni s’est dit ravie de savoir qu’il est déconseillé que les artistes courent vers les grosses boites pour signer des contrats, mais qu’il faut travailler à ce que ces grosses boites viennent vers eux.

Emeline Adissa Niata a confié que le Burkina a beaucoup à faire en matière de live et de digital

Elle a continué en indiquant qu’elle a retenu aussi qu’il faut que les artistes travaillent à ce que leurs œuvres soient plus en live pour pouvoir vendre directement avec le public et sur les plateformes de téléchargement. Par ailleurs il importe de noter que les trois jours de formations ont réunis près de 23 personnes venus du Niger du Sénégal, de la Cote d’ivoire, du Burkina Faso et de la France. La formation a été sanctionnée par une remise d’attestations à tous les participants. On note qu’au dernier jour de la formation, le ministre de la culture est venu saluer l’initiative de la Cour du Naaba et encourager les participants.

Didier Awadi remettant une attestation à une des participante

Sougrinoma Ismaël GANSORE


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