« Non au concert de Roga Roga » : plusieurs opposants au régime de Denis Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville ont voulu empêcher la venue de l’artiste congolais à Montreuil, en région parisienne samedi soir. Plusieurs incidents ont éclaté vendredi, la veille de la représentation. Trente-deux personnes sont en garde à vue.
Ces opposants à la tenue du concert de l’artiste ont organisé une manifestation sauvage, non déclarée. Il s’agit d’un groupe hostile à l’égard du régime politique de la République du Congo. Un groupe qui se fait appeler « les combattants ».
Devant la salle, le Palais des congrès de Montreuil vendredi soir, la manifestation devient très vite violente. Les activistes jettent des bidons d’essence, pour enflammer la façade. Des vitres éclatent sous l’effet de la chaleur. Dans le quartier, des voitures sont vandalisées.
La journée de samedi est aussi émaillée par des dégradations, cette fois-ci envers les commerces aux alentours de la salle.
Le groupe d’opposants a tenté le tout pour le tout afin que Roga Roga renonce à sa représentation. Le célèbre artiste de Rumba a été fait chevalier de l’ordre du mérite congolais en 2010. Dans ses chansons, il fait aussi des dédicaces au président. Suffisant pour faire réagir ces « combattants ».
Hier soir, tout a été fait pour que le concert se tienne : un moment important pour l’artiste qui fête ses 25 ans de carrière. Six fourgons de gendarmes mobiles ont été déployés aux abords de la salle.