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Gérard Koala, promoteur du FONY: « Le bilan de la 2e édition est très satisfaisant »


La 2e édition du festival Ouaga-New York s’est déroulée du 23 au 25 septembre dernier. Durant ces 3 jours plusieurs activités culturelles ont été tenues aussi bien avec des artistes venus du Burkina que ceux vivant aux Etats Unis sous la houlette de Gérard Koala, promoteur de l’évènement. Dans les lignes qui suivent, Gérard Koala nous fait le bilan de l’édition, tire les enseignements et se projette dans l’avenir dans une interview qu’il nous a accordée via le net.

Afriyelba: Quel bilan tirez vous de la 2e édition du FONY?

Gérard Koala: Avant de répondre à votre question, permettez-moi de remercier le site Afriyelba, un des partenaires du festival qui nous donne l’occasion de nous exprimer. Parlant de bilan je peux vous affirmer  sans hésitation que le bilan de la 2e édition du FONY  est positif et même très positif dans la mesure où nous avons tenu l’édition en 3 journées d’activités: Il s’agit d’abord de la soirée de gala au cours de laquelle, nous avons remercié les partenaires, décerné des trophées et bien sûr procédé à des prestations musicales. En plus de ce spectacle, les artistes venus du Burkina sont allés à New Jersey et à Washington où ils ont donné des concerts de taille.  A la 2e journée du FONY, nous avons eu des rencontres professionnelles au tour du sujet « Comment développer le Burkina par la culture » avec au panel le directeur des industries créatives un des co-président de la 2e édition, Tall Moutaga, un sponsor et un opérateur culturel.  Tout le monde était satisfait au sortir de cette rencontre culturelle. Nous allons reverser au ministère de la culture, des arts et du tourisme quelques propositions qui ont été faites au cour du panel pour exploitation. Quant à la 3e journée, elle a été marquée par la foire à la brochette qui a constitué en même temps l’apothéose de l’édition. C’était une première et l’activité a connu un succès franc. Au cours de cette troisième journée également, il y a eu une exposition de produits burkinabè dans le parc et une prestation d’artistes qui s’est faite en présence de l’ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations Unies et des membres de la mission du Burkina Faso et du consulat. Dans l’ensemble on peut dire que le FONY 2016 fut un grand succès et le bilan très très positif.

Peut-on dire qu’en 2 édition, la mayonnaise commence à prendre?

On peut le dire oui parce que les Burkinabè des Etats-Unis et des autres pays commencent à s’habituer au festival et à le mettre dans leur calendrier annuel. Au pays également, aussi bien les acteurs de la culture que les autorités commencent également à s’intéresser au festival. Nous pouvons dire sans nous tromper donc que la mayonnaise commence à prendre. C’est une œuvre patriotique et nous sommes fiers de constater que tout le monde adhère au projet.

Comment le public et vous même avez apprécié les artistes burkinabè qui ont fait le déplacement à New York?

 Pris individuellement, les artistes qui ont fait le déplacement  font partir des meilleurs en Afrique donc, il y a aucun doute sur la qualité de leur prestation. Personnellement je suis très satisfait de leurs prestations, tout le comité d’organisation a été émerveillé, le public a été encore plus impressionné et je ne peux que dire bravo aux artistes qui ont fait le déplacement au FONY cette année.

Quelles sont les principales difficultés rencontrées cette année dans l’organisation?

En termes de difficultés, nous pouvons dire d’abord qu’au diner gala, nous avons reçu plus de monde que de places disponibles. Nous tenons à nous excuser auprès du public. Prochainement, nous allons voir comment le faire dans une salle plus grande. En plus de cela, le temps a été très court si fait que nous n’avons pas pu nous amuser comme nous le voulons. Nous allons nous atteler aux prochaines éditions pour aplanir ces difficultés et permettre au public de vivre pleinement le festival. Nous ne pouvons pas bien sûr parler de difficultés sans évoquer l’aspect financier. Sur ce point, nous sommes reconnaissants envers tous ceux et toutes celles qui ont mis la main dans la poche pour nous permettre de tenir l’évènement. Je veux parler ici notamment de nos partenaires, nos sponsors, du chef de l’Etat et de l’Etat burkinabè ainsi que de tous ceux qui ont y contribué de façon individuelle. Il faut reconnaitre que nous n’avons pas bouclé entièrement notre budget et nous espérons que les choses vont s’améliorer les éditions prochaines pour que nous puissions faire le FONY sans trop de difficultés.

En plus des spectacles nous avons constatez que les artistes ont fait du tourisme?

Oui en effet. Les artistes ainsi que toute la délégation venue du Burkina ont eu à visiter plusieurs endroits touristiques de New York tels que la structure des Parcs, Manathan avec la beauté des immeubles, le Bronze . Au delà de New York, ils sont allés à New Jersey ils ont traversé les grands ponts. Ils sont également allés à Washington où ils ont  visité la Maison Blanche qui est l’un des plus grand site touristique des Etats Unis. Nous espérons que les endroits que les artistes ont eu à visiter seront gravés dans leur mémoire comme souvenir.

Le regard est tourné vers la 3e édition?

Exactement. Le regard est déjà tourné vers la 3e édition. Je peux vous dire  que bien avant la fin de la 2e édition, nous avons reçu pas mal de messages d’agents d’artistes et d’artistes même qui nous approchent pour la programmation de l’année prochaine. A notre niveau même, de par les idées et les suggestions que nous avons reçues, nous sommes pressés pour rectifier certains  tirs où il y avait des ratées dans l’organisation. C’est sans répi et au niveau de la coordination nous allons commencer à dessiner le scénario de la 3e édition qui sera sans doute dans la formule des 3 journées avec une séparation des activités pour donner plus de temps aux artistes de pouvoir s’exprimer.

Avez vous déjà une idée des innovations?

C’est sûr qu’il y aura des innovations mais je pense qu’il sera très tôt d’en parler. Déjà Je peux dire que les remarques, les critiques, les suggestions et les conseils des uns et des autres sont les bienvenues même les critiques les plus durs , nous les accepterons. Nous en avons besoin afin de pouvoir améliorer l’édition 2017 du FONY. Vous savez, L’évènement est organisé par une équipe de personnes mais il se veut être une activité de tout les Burkinabè où chacun a son mot à dire pour parfaire le projet. Nous souhaiterions que les innovations viennent pourquoi pas des gens qui ne font même pas partie du comité afin que chacun puisse se retrouver et se reconnaitre dans ce projet du FONY

Propos recueillis par Yannick SANKARA

 


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