Le showbiz burkinabè a vivement besoin d’un coup de savon. Ce milieu est tellement plein de saleté qu’il est nécessaire de l’assainir. Les promoteurs de spectacles sont ici visés. Il n’est pas rare de voir ces gens qui exercent pour la plupart leurs activités sans autorisation puisqu’ils ne détenant pas de licence de promoteur de spectacle, tirer le showbiz vers le bas à travers leur amateurisme.
Certains qu’on peut qualifier d’escrocs ont fait de leur sport favori, l’utilisation des photos des artistes pour faire la promotion de leurs spectacles sans même l’avis du staff de l’artiste. Les exemples dans le domaine sont légions. Ils utilisent donc les photos, font des spots télé et radio dans lesquels ils font croire au public que l’artiste sera présent alors qu’ils n’ont même pas signé le moindre contrat avec les artistes en question.
Et le jour du spectacle, étant doué dans le mensonge, ils useront de cette arme pour mettre la faute sur le dos de l’artiste. En principe, tant que le contrat n’est pas signé, un promoteur n’a pas le droit d’utiliser les images d’un artiste pour communiquer sur un quelconque spectacle. Cette norme est foulée au pied par les promoteurs de spectacles.
La faute provient aussi des artistes ou de leurs staff qui laissent faire. La loi leur donne le droit de poursuivre ceux qui s’adonnent à cette pratique mais ceci n’a jamais été le cas. Toute chose qui encourage les promoteurs à continuer leur business.
Outre ce fait, un autre et non des moindres mérite d’être souligné. Celui de la négligence des artistes nationaux. Il est trop fréquent de constater des promoteurs de spectacle, mettre sur leurs affiches de communication, en grand format les artistes internationaux et en petit, ceux nationaux qui doivent prester sur le même podium. L’exemple vous ai donné sur l’affiche ci-dessus avec Bebi Philipe et Floby. Ceci n’est ni plus ni moins que de la négligence.
Le promoteur de ce spectacle veut-il signifier que Bebi Philipe et mieux que Floby? Jugez en vous même. Vivement que ces pratiques cessent. Il y va de l’intérêt du showbiz et de la culture burkinabè en général.