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La première édition du festival international des instruments et danses traditionnels de Ouagadougou se tiendra les 26 et 27 mai à Ouagadougou.


La première édition du Festival international des instruments et danses traditionnels de Ouagadougou (FITO) se tiendra les 26 et 27 mai 2023 au musée national. Le thème retenu pour cette première édition est  « Culture, facteur de cohésion sociale et de développement durable ». Le comité d’organisation du FITO a animé une conférence de presse dans l’optique de dévoiler les objectifs et les grandes lignes de l’évènement.

Marc Koussoubé, président du comité d’organisation du FITO.

Les objectifs du FITO sont entre autres promouvoir, valoriser et sauvegarder les instruments et danses traditionnels du Burkina Faso et en d’Afrique. Il entend contribuer également à la promotion de la paix et de la cohésion sociale entre les différentes communautés vivant au Burkina et montrer aussi la résilience des burkinabè malgré la crise sécuritaire que vit le pays.

Au programme du FITO il y’aura une exposition-vente des instruments traditionnels au musée national, des prestations d’artistes, une rue marchande, des conférences publiques sur la thématique. Selon Marc Koussoubé, président du comité d’organisation, il s’agit d’interpeller et d’éveiller la conscience de la nouvelle génération sur l’importance des valeurs culturelles dans le développement de la Nation. « C’est à travers la culture que l’on reconnaît une communauté humaine (sociale, politique, régionale, nationale, ethnique) », a-t-il indiqué . Les 48 heures permettront de favoriser une rencontre de fraternité entre les communautés, de créer un cadre de transmission des savoirs et de valeurs culturelles entre les anciens et la nouvelle génération, de participer à l’animation de la vie culturelle nationale, d’organiser une rue marchande de la gastronomie et des produits culturels…

Un aperçu des journalistes présents à la conférence de presse qui a annoncé le FITO.

L’acte 1 du FITO est patronnée par le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo et parrainé par Denis Tiegna. Pour ce dernier, la question de l’identité culturelle se trouve aujourd’hui au centre de toutes les préoccupations. «La crise sécuritaire a montré des limites à notre comportement. Ce Festival est une organisation qui ressuscite un pan de notre histoire en voie de disparition », a confier le parrain. La marraine de l’évènement est Habibata Djiré et le parrain artistique Zougnazagmda.

Les instrumentistes en général et les danseurs accompagnent avec brio les musiciens pour le rayonnement de la culture burkinabè mais sont malheureusement très peu mis en valeur. Le FITO a le mérite de réparer cette injustice et donner à ces maillons essentiels de la culture la place qui leur revient.

Rendez vous du 26 au 27 mai au Musée national pour vivre la première édition du FITO.

Par Wend Kouni


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