Le projet de formation de 100 jeunes Burkinabé à la bonne utilisation des réseaux sociaux et à une sexualité responsable baptise « B! LL! Now Now » a pris fin ce dimanche 16 septembre 2018 à Laico hôtel. A l’issue de trois jours de formation les jeunes n’ont pas caché leur joie vis à vis de Snake Nation, l’entreprise qui a piloté la formation. Karl Carter PDG de cette entreprise a profité de l’occasion pour demander aux participants d’utiliser à bon escient les connaissances apprises.
» Les jeunes Burkinabé sont intelligents et vraiment créatifs. Je suis Fier d’eux. » Ce sont là les premiers mots de Karl carter Président Directeur Général de Snake Nation lors de la cérémonie de clôture de la formation. Après ce stage de 3 jours très enrichissant certains jeunes rejoindront le groupe du projet b!ll! Now Now pour des travaux qui s’étaleront sur 6 mois, à en croire Karl Carter. Il a ajouté que si les résultats des six mois de travaux sont concluant Snake Nation s’installera au Burkina pour une période assez longue. Raison pour laquelle il a invité la jeunesse Burkinabè à soutenir le projet.
Karl Carter a affirmé qu’il ont choisi de mener la formation au Burkina Faso parce qu’ils avaient besoin de toucher un pays francophone et le Burkina était le pays idéal de part la vivacité de sa jeunesse. Rappelons que Snake Nation est dans plusieurs pays Anglophones de l’ Afrique( Nigeria, Kenya Afrique du Sud etc, ) à Atlanta en Amérique et en Angleterre. Dans le lot des participants la joie était aussi au rendez vous ce 16 septembre. Fréderic Evra kinda a pris part à la formation dans la section technologie. Il a témoigné sa satisfaction de maitriser le chat box, une sorte de robot permettant de répondre aux attentes des clients d’une entreprise sans la présence d’un agent. Il s’est dit prêt à soutenir Snake Nation dans la mise en œuvre de son programme si jamais on le fait appel.
Astrid Ouedraogo qui a suivi la formation dans le groupe de l’éditorial nous a confié qu’elle a appris durant ces trois jours les bonnes techniques pour parler de sexualité aux jeunes et aux parents. Elle sait désormais comment toucher la sensibilité de ses récepteurs à travers ses écrits. Pour finir Karl Carter a invité les jeunes à ne jamais cesser d’essayer de se bâtir un bel avenir parce qu’ils ont les ressources physiques et mentales nécessaires pour cela. Il a demandé aux jeunes Burkinabè d’être au contrôle de leur corps, leur avenir et enfin leur culture.
Sougrinoma Ismael GANSORE
