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SANDRINE ROLAND SUR LE FEEF BURKINA FASO : « C’est une édition qui a été au-delà de toutes nos espérances »


C’est sous le thème : « Leadership Féminin et Commerce transfrontalier : Alternative digitale » que s’est tenue, le 30 mars 2019, la première édition internationale du Forum de l’emploi et de l’entreprenariat féminin (FEEF). Porté par Alpha Oméga Services (AOS Africa), le FEEF Burkina a permis à des milliers de femmes venues de plusieurs pays d’Afrique de faire des rencontres et de partager leurs expériences en matière de leadership.  « Ce fut une belle expérience », nous a dit la directrice de AOS Africa, Sandrine Roland, lorsque nous lui avons tendu notre micro à l’issue de la rencontre. Dans cette même interview, elle revient sur les motivations qui ont prévalu au choix du pays des « Hommes intègres » pour accueillir le forum et les perspectives.

 

Afriyleba : Quel bilan faites-vous de la première édition internationale du FEEF ?

Sandrine Roland : Le bilan est vraiment plus que positif. Nous avons été impressionnés par la mobilisation massive des femmes du Burkina Faso qui se sont déplacées en très grand nombre (près de 2000 participantes), ainsi que des nombreuses personnalités qui nous ont fait l’honneur de leur présence, notamment Madame Sika Kaboré, épouse du Président du Faso, M. Armand Roland Pierre Béouindé, Maire de la Ville de Ouagadougou, Madame Hadja Ouattara Sanon, Ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes, des autorités politiques, communautaires et religieuses, des chefs d’entreprises et plusieurs femmes leaders du Burkina Faso.

Pourquoi le choix du Burkina ?

Depuis maintenant 7 ans que le FEEF a été créé et se tient en Côte d’Ivoire, nous avons reçu de nombreuses délégations venues de plusieurs pays: le Mali, le Togo, le Cameroun, le Bénin, le Sénégal, la Guinée, la Tunisie, etc. et aussi le Burkina Faso. Les participantes qui venaient du Burkina ont été très insistantes à avoir leur propre édition, tout comme celles du Togo ou du Mali. Mais nos sœurs burkinabè ont vraiment été plus que convaincantes. Ce qui a fait définitivement pencher la balance en faveur du Burkina, c’est d’abord le fait que nous y sommes installés. En effet, AOS AFRICA y possède un bureau bien établi depuis 2015, et que nous portons une affection toute particulière à ce pays qui est devenu notre seconde maison, j’y réside moi-même la moitié de l’année. Au final nous sommes très heureux de ce choix car l’édition du Burkina Faso a réellement été au-delà de toutes nos espérances.

Les responsables de l’AOS Africa et les officiels posant en famille après la cérémonie d’ouverture

Comment avez-vous trouvé la mobilisation des femmes le jour de l’évènement ?

Vraiment nous souhaitons remercier et féliciter la massive mobilisation. Cet événement était pour toutes les femmes et elles n’ont pas voulu se le faire conter. Venues aussi bien de la ville que des provinces alentours, les délégations étaient présentes déjà très tôt le matin. Nous avions veillé à ce que la langue ne soit pas une barrière et nous sommes satisfaites du résultat. Bravo à ces milliers de femmes qui ont fait le déplacement.

Ne pensez-vous pas qu’une seule journée n’est pas suffisante pour une telle activité ?

Vous savez, pour réussir un événement, il faut y aller pas à pas. Pour cette première édition, nous voulions mettre toutes les chances du côté de la réussite. Une journée complète, bien fournie et bien structurée est plus efficace que deux journées où des flottements peuvent survenir. De surcroît, nous ne saurions bloquer les femmes sur de trop longues durées, afin de leur faciliter leur organisation.

Avez-vous eu le sentiment qu’après le 30 mars, quelque chose va changer au niveau des femmes qui ont pris part au FEEF ?

Très certainement ! En attestent déjà les nombreux témoignages reçus dès le 30 Mars même. Les femmes ont été impactées, édifiées, ont tissé des contacts fructueux et ont énormément appris grâce à nos formations gratuites. Véritablement, cette édition leur a permis de se rapprocher des entreprises qui ont eu la générosité de nous accompagner par leur sponsoring ainsi que des organisations œuvrant en faveur de l’épanouissement de la femme sur tous les plans.

Après Ouaga, vous pensez à quel pays pour la 2e édition internationale?

Eh bien, nous avions deux autres pays dans le viseur, mais suite à l’aimable souhait émis par Mme Sika Kaboré, nous sommes heureux d’annoncer la prochaine édition internationale au Burkina Faso en 2020. C’est pour nous un grand honneur et une grande motivation.

Les participantes aux travaux se sont bien investies

Parlez-nous un peu de AOS Africa

AOS AFRICA est une agence conseil en communication intégrée dont fait partie Alpha Oméga Services Burkina Faso (AOSBF) qui est une agence avant-gardiste, innovante, créative, rigoureuse et entièrement au service des entreprises, institutions, PME-PMI et même des personnes individuelles. Plus qu’une agence classique, AOSBF est une source d’idées originales et de prestations de qualité. Notre équipe met à votre service son expérience et ses idées novatrices afin de faire vivre aux publics cibles des expériences cross-média exceptionnelles et impactantes. Notre vocation est de scénariser la rencontre avec les marques qui veulent évoluer d’une stratégie média classique à un lien direct et continu avec leurs publics. Couvrant 14 pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale, AOS AFRICA est une multinationale qui a fait ses preuves depuis sa création il y a de cela plus de 20 ans.

Propos recueillis par Zanga Camara


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