Depuis 1987, le président du Faso qui était Blaise Compaoré n’a plus mis les pieds dans la cour du Salon International de Ouagadougou pour assister à l’ouverture de la biennale de l’artisanat. 26 ans après Roch Marc Christian Kaboré vient de rompre cette pratique en honorant de sa présence à la cérémonie d’ouverture de la 14e édition du SIAO dans la matinée de ce 28 octobre. Suite au discours d’ouverture prononcé par le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Roch Marc Christian Kaboré qui était accompagné de son épouse a coupé le ruban du pavillon de la créativité et a accordé une interview à la presse. Nous vous proposons dans les lignes qui suivent l’intégralité de son speech.
« J’ai tenu à marquer ma présence à cette cérémonie d’ouverture du SIAO pour féliciter les organisateurs et partant tout le peuple burkinabè pour la tenue effective de l’évènement. Vous savez qu’en 2014, la manifestation n’a pas pu se tenir à cause de la menace de l’épidémie à virus Ebola, pour ce faire, il était donc important pour nous de venir féliciter et encourager les artisans à poursuivre dans la créativité. Je dois féliciter l’ensemble des pays, des organisateurs et l’ensemble des artisans d’ici et d’ailleurs qui sont venus participer à cette édition du SIAO. Aujourd’hui nous sommes à l’ouverture et je profite de l’occasion pour inviter tous les Burkinabè résidents au pays et ailleurs à venir faire la fête et de faire du SIAO 2016 un succès. Je voudrais également remercier le président de l’Assemblée nationale qui assure le parrainage de l’édition et qui s’est impliqué pleinement pour que nous puissions avoir un SIAO de bonne facture. Je n’oublie pas également les journalistes qui font beaucoup pour la visibilité de l’évènement. Notre vision à l’égard des artisans est trop simple, nous avons déjà un programme de modernisation de l’artisanat que nous allons mettre en œuvre en leur faveur. Nous allons prendre les dispositions pour que ce programme soit mis en œuvre très rapidement pour leur permettre de vivre pleinement de leur art ».
Propos recueillis par Yannick SANKARA.