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BABA VILLAGE ACTE 2, JOUR 2 : Le public a adoré le savant mélange qui s’y est opéré


Nous ne croyons pas si bien dire lorsque nous disions que Baba Village c’est une bulle en pleine ville à l’intérieur de laquelle tradition et modernité se côtoyaient pour permettre au public de passer des moments agréables. En effet, au jour 1 de la deuxième édition du festival  tous ceux qui ont fait le déplacement de l’espace de la mairie de Bogodogo en ont eu pour leur « compte ». Au jour 2, soit, le 19 octobre 2018, la ferveur qu’offre l’espace, comme pour suivre l’évolution du festival dans le temps, a été doublée avec une ambiance toujours emprunte de tradition et de modernité. C’était simplement inédit.

Au Baba Village on n’est pas dépaysé. Au Baba village, on se sent africain, on se sent burkinabè, on se sent chez soi… bref, on se bien. C’est un espace quadrillé dans les règles de l’art. A l’intérieur, on y trouve des stands ou si l’on veut des cases, toutes occupées par des promoteurs culturels. Pour épouser l’esprit du festival qui est de faire de l’espace un cadre de brasage entre tradition et modernité, les cases vous proposent des boissons traditionnelles (du Dolo), des mets locaux (Gonré, Babenda, grillades…), des jus de fruits. Des boissons faites également dans des brasseries ou des unités de transformation moderne vous sont aussi proposées. A côté de cela, il y a la « Zik ». Des gros baffles disposés dans les quatre coins du village distillaient de la musique. A l’écoute, on reconnaissait des sonorités traditionnelles, tradi-moderne et moderne composées par des anciennes gloires de la musique burkinabè et  des artistes de la nouvelle génération. Dans cette ambiance hors pair, difficile de ne pas remarquer le podium qui gît à l’est du village sur lequel sont disposés une batterie, des tables de piano des micros et de gros projecteurs. Du live s’annonçait…

Ici, l’hymne du Baba pour l’ouverture des prestations lives

A ce jour 2 du festival, il était 15 heures lorsque notre équipe foulait le pied à Baba Village. A cette heure de l’après-midi, l’affluence se faisait un peu attendre. Mais, il ne fallut pas longtemps pour que les Ouagalais prennent d’assaut le site. Dès 17 heures, les choses se précisaient. La place du village qui baignait dans un soleil ardent se voyait, peu à peu recouverte d’ombre. Profitant du crépuscule, elle s’assombrit davantage pour se laisser occuper par les festivaliers. 19h30, c’était l’heure de la balance, s’assurer du donné du matériel sonore pour permettre aux artistes de faire le live. A ce moment précis, la pluie, comme au premier jour du festival s’invita. 30 minutes durant, les uns et les autres se terraient dans les cases. C’était une averse. Une averse bienfaisante car, loin de décourager les festivalier, elle a plutôt apporté de l’air frais et rendu optimales les conditions pour suivre le spectacle qui allait bientôt débuter.

Les festivaliers ont dansé au rythme de la musique traditionnelle

Et pour planter le décor, c’est DJ Flash qui a offert 15 minutes de mix aux festivaliers. Histoire de les permettre de se mettre dans le bain. Comme l’avait promis Floby, promoteur du festival, il y avait deux scènes. La petite scène pour les artistes en herbe et la grande scène pour le live. Et, pour commencer, ce sont les artistes en herbe qui sont passés. Des futures stars dont Dr Samad. Après quoi, tout le village s’est mis débout comme un seul homme pour accueillir Floby, le Baba, le Noom Naaba. Celui-ci a traversé la haie d’hommes qui s’est formée de façon spontanée avant d’aller prendre place sur son « trône » installé juste devant le podium du live. Le show peut donc commencer. Pour se faire, le public a eu droit à « Baba Boodé », l’hymne du Baba chanté, entre autres, par Floby himself, Eunice Goula et Sofiano. Profitant de cette occasion, le Baba a passé un message de paix à tous les festivaliers. Il les a invité à cultiver la solidarité et face au terrorisme de faire front unique. Campus ambiance a pris le relais après quoi. Ainsi, tout au long de la soirée de nombreux artistes notamment Mariah Bissongo se sont succédé sur le podium au grand bonheur des festivaliers.

 

Le jour 3 du festival c’est aujourd’hui avec encore du live offert par des artistes burkinabè et pas des moindres. Imilo Le Chanceux y est attendu et promet un spectacle grandeur nature.

Adama SIGUE


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