On le sait tous, l’avenir appartient au digital et au numérique de façon générale. Si les pays européens et américains sont en plein dans cette Révolution numérique, ceci n’est pas le cas au niveau des pays africains qui commencent à y prendre goût. En effet, dans tous les métiers, on ne parle que de la digitalisation des services et des produits. Le constat est beaucoup plus palpable dans le domaine du journalisme où le besoin de vivre l’actualité et les évènements en direct sur les mobiles se pose avec acuité. Pour répondre à ce besoin et particulièrement pour permettre aux journalistes d’entrée dans l’ère du numérique, Orange Burkina, partenaire de la transformation numérique au Burkina Faso a organisé une séance d’initiation en mobile journalisme au profit d’une soixantaine de journalistes. Outre l’initiation à cette nouvelle forme de journalisme numérique, la séance de formation qui s’est déroulée ce 16 mai à l’hôtel Ramadan de Ouagadougou, a été l’occasion pour les responsables de Orange de partager avec les journalistes des informations sur l’actualité, les services et les produits de l’entreprise.
Le Mobile journalism ou le journalisme mobile (MOJO), vous vous demandez certainement ce à quoi renvoie ce terme ? Eh bien tenez. « Le Mobile journalism est un journalisme de qualité qui est réalisé à l’aide d’un Smartphone. C’est un produit multi-média qui allie les images, le son, le graphisme et la musique. Le MOJO est consommé et partagé dans la plupart des cas sur un smarphone. Il doit donc être compréhensible sans le son et ne doit pas dépasser en général 1mn 30s » a défini Romaine Raissa Zidouemba, la formatrice du jour sous les regards des responsables de Orange Burkina dont entre autres, le directeur marketing, Abdramane Diallo, le Directeur de Orange Money, Emmanuel Tapsoba et le chargé de communication Minata Traoré. N’est ce pas ce genre de journalisme que vous préférez en ce monde où on parle de plus en plus de digitalisation et du numérique ? Un journalisme qui vous donne les informations en temps réel et de façon instantanée sur vos mobiles à travers des reportages vidéos, des lives sur les réseaux sociaux (vidéos, audio, textes et images) etc.
Le Kit du MOJO
Comment donc un journaliste « classique » doit-il s’y prendre pour intégrer dans ses habitudes le MOJO, cette forme de journalisme apparue en 2015 en Amérique du Nord ? Selon la formatrice, la première des choses à faire, c’est d’avoir un kit du reporter MOJO en plus bien attendu de disposer de l’internet. « C’est un kit qui comprend, un smartphone, un trépied, un powerbank, un selfie Stick, des écouteurs, un chargeur, un micro cravate » a déterminé la journaliste de la RTB/radio. Une fois ce kit en main, il faut passer aux techniques de tournage. Des techniques qui se résument entre autres, à prévoir un scénario de tournage, à filmer de façon horizontale au format 16 :9, à être stable au cours du tournage et à rester silencieux.
Les techniques de montage et les avantages du MOJO
Après le tournage, intervient bien attendu le montage qui s’effectue avec des logiciels parmi lesquels la formatrice a cité cyberlink powerdirector for androïde, Kinemaster, antix, vidéo éditor, action director. Des logiciels qui permettront aux journalistes non seulement de raccourcir ou condensé une action tout en maintenant un ordre logique mais aussi, à écrire des textes, à intituler son élément, en y ajoutant des couleurs. Le produit fini est bien sûr balancé sur les médias sociaux ou sur le web en format mobile. Voilà brièvement ce à quoi renvoie le Mobil journalism qui présente l’avantage selon Romain Zidouemba d’être simple, rapide, incognito, plus près de l’évènement, qui brise les barrières et économise les frais. La formation qui a été suivie avec beaucoup d’attention et d’intérêt par la soixantaine de journalistes venus de toutes les régions du Burkina a été très bien appréciée. C’est de cette nouvelle forme de journalisme que Orange partenaire de la transformation numérique au Burkina veut que les journalistes tendent vers.
Des kits internet pour les participants
Leader de l’innovation, après avoir mis à profit son leadership dans les domaines du mobiles money et de l’internet mobile au service de la transformation numérique au Burkina, Orange s’intéresse cette fois-ci aux journalistes pour leur permettre d’entrée dans l’ère du numérique. En tant que réseau des smartphones , Abdramane Diallo a trouvé tout à fait opportun l’occasion de partage des nouvelles techniques aux journalistes burkinabè. Et pour joindre l’utile à l’agréable, à l’issue de la formation, Orange Burkina a doté chaque participant d’un kit de connexion pour leur permettre d’accéder à l’internet, élément de base du MOJO. La présentation de Romain Zidouemba a été suivie par 3 autres sur l’entreprise Orange, ses services et ses produits. Nous vous reviendrons dans nos prochaines colonnes.
Yannick SANKARA