La cérémonie d’ouverture de la 14e édition du festival ciné droit livre a eu lieu dans la nuit du samedi 8 décembre dernier au sein de l’espace culturel Gambi en présence du ministre de la justice et des droits humains, René Bagoro. Le top départ officiel a été donné par le coparrainé du festival Claudy Siar.
C’est parti pour la 14e édition du festival de cinéma sur les droits humains et la liberté d’expression. Hier 8 décembre 2018, autorités politiques et administratives, artistes de tout bord se sont réunis à l’espace culturel Gambidi pour lance officiellement le festival. Ce moment solennel a été une Occasion pour Abdoulaye Diallo co-fondateur de ciné droit libre (CDL) de traduire toute sa satisfaction à l’endroit du public qui a effectué massivement le déplacement. Ce qui n’était pas évident puisque le festival a investi un autre lieu pour son lancement, en lieu et place de l’institut français qui était son endroit tradition. Rappelons au passage que la salle de spectacle qui a abrité l’ouverture a refusé du monde obligeant certains à se tenir debout pour ne rien rater.
Il a ajouté que l’édition 2018 de CDL promet au public un programme très riche et très varié avec des Master class, des projections de films suivis de débats, des émissions avec le célébrissime Claudy Siar, des prestations musicales et humoristes etc. Abdoulaye Diallo a confié que le 10 décembre prochain, date anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, une soirée spéciale sera organisée en hommage au sahel du Burkina qui connait actuellement des menaces sécuritaires. Claudy Siar Co-parrain de la 14e édition de CDL a traduit toute sa reconnaissance à toute l’équipe du festival et particulièrement à Abdoulaye Diallo et Smockey pour le choix porté sur sa personne. Il a loué pendant près d’une dizaine de minutes, la lutte que Smockey et ses collaborateurs mènent pour la justice et la vérité dans certains dossiers comme celui de Thomas Sankara et de Norbert Zongo. « On vous qualifie souvent d’utopistes, mais ce sont les utopistes qui changent le monde. Si Ghandi n’avait pas été un utopiste, l’inde serait peut-être sous une domination coloniale encore » a-t-il lance pour encourager les combattants de la liberté.
René Bagoro ministre de la justice a confié que l’exécutif Burkinabé est en phase avec l’interpellation du festival qui appelle la justice à redorer son blason. Le premier responsable du département de la justice Burkinabé a déclaré que chaque jour dans les palais de justice, un véritable travail est fait, mais il reste convaincu qu’il est nécessaire que des dossiers emblématiques soient traités efficacement sinon l’image de la justice sera toujours écorché. Par la suite René Bagoro s’est réjoui du fait que la France ait accepté de déclassifier certains documents sur les dossiers Thomas Sankara et Norbert Zongo, ce qui laisse présager un avenir prometteur. Abdoulaye Diallo a invité les Burkinabés à se rendre dans les différents sites du festival dont le CENASA, l’espace Gambidi, le Goethe institut, l’université, les cités universitaires etc. pour suivre de bout en bout l’édition 2018.
Sougrinoma Ismael GANSORE
