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Cinéma: Issiaka Sawadogo parle de la série Sakho et Mangane


Aujourd’hui 25 mars dans la soirée , CANAL+ proposera à ses fidèles abonnés une série policière intitulée Sakho et Mangane. Dans cette série de 8 épisodes de 52 minutes chacun figure le Burkinabè Issiaka SAWADOGO qui incarne le personnage de Sakho. Dans une interview accordée à CANAL+ Sako parle de la série, de sa rencontre avec Mangane et de lui-même. Nous vous proposons dans les lignes qui suivent cette rencontre avec l’acteur burkinabè.

CANAL+: Qui est Issaka SAWADOGO ?

Issaka SAWADOGO: Issiaka Sawadogo  est un jeune burkinabé qui, après des études en comptabilité et en agriculture, aussi autodidacte dans plusieurs domaines , a décidé de se lancer dans la culture, dans le théâtre et plus tard dans le cinéma.

Parlez-nous de la série SAKHO et MANGANE !

Sakho et Mangane est une série faite d’enquêtes policières dirigées par deux flics africains. Et ces deux flics avec tout ce que nous connaissons dans la culture africaine, ce côté traditionnel, culturel, religieux, tout ce mélange, vont nager dans cet univers pour essayer d’élucider et de rattraper les crimes, les criminels, tout ce qui est caché.

Qui est SAKHO ?

Sakho est un personnage mythique, très mystérieux, un teigneux, naviguant à travers les connaissances qu’il a de l’Afrique. C’est un inspecteur de police très pris entre la tradition, le modernisme et la religion. Et ce sont ses multiples connaissances dans tous ces domaines qui lui permettent de coincer les malfrats. Sakho est un homme dur, qui ne craint rien.

Où a été tourné la série ?

La série a été entièrement à Dakar. C’était un challenge de pouvoir montrer la ville sous un aspect jamais vu auparavant.

Comment le choix a été porté sur vous ?

Tout est parti de la série « GUYANNE » qui fut mon premier contact avec CANAL+. Cécile Gérardin avec qui j’ai beaucoup échangé m’a brièvement parlé d’une éventuelle possibilité de retravailler avec CANAL+ sur une nouvelle série africaine, une création originale. Par la suite, Alexandre Rideaux a pris contact avec moi pour des rencontres à l’issue desquelles tous étaient unanimes sur le fait que le rôle de Sakho me correspondait bien.

Comment a été votre collaboration avec Mangane ?

On ne se connaissait pas avant. Je me rappelle très bien de notre première rencontre à l’occasion d’une réunion à CANAL+ au siège à Paris. Alors qu’on cherchait tous le siège de CANAL+, il (Yan) me voit de loin dans la rue et m’interpelle par mon nom et moi aussi je réplique : « Yan ». Aussitôt, on s’est serré  la main et on se racontait des histoires. C’est à ce moment que le réalisateur Jean Luc Arbulot est arrivé et nous a demandé si on se connaissait. Nous avons dit  non et il fut stupéfait du fait qu’à peine de s’être rencontrés on était déjà là main dans la main entrain de discuter. Il était aussitôt convaincu d’avoir ce qu’il lui fallait pour la série. Voyant mon partenaire qui était quelqu’un de taille et le réalisateur, un jeune qui avait des idées, j’ai tout de suite pris le projet très au sérieux car c’était du délire et j’aime le délire.

Quel conseil avez-vous à l’endroit de la jeunesse burkinabè ?

Mon conseil, c’est de commencer. Dans le métier du cinéma, il faut toujours commencer. Il n’est jamais trop tard. Il faut aller faire les castings et regarder beaucoup de films.

J’invite toute la population du Burkina à suivre Sakho et Mangane le 25 Mars à 20h30 sur Canal plus.

Propos recueillis par CANAL+ et retranscrits par la rédaction de AFRIYELBA


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