Les 31 janvier et 1er février prochains, l’artiste Djozi donne rendez-vous à ses fans et aux amoureux de la culture burkinabè à la place de l’Unité de Fada N’Gourma pour un concert exceptionnel dénommé “Tin Taani, la Voix du Peuple”. Cet événement, organisé dans une région fortement marquée par l’insécurité et le terrorisme, ambitionne de redonner vie à la scène culturelle locale et de porter un message d’espoir.
Le concert, qui s’étendra sur deux jours à la place de l’Unité de Fada, vise à offrir une tribune aux artistes des cinq provinces de l’Est : la Tapoa, la Kompienga, la Komandjari, la Gnagna et le Gourma. Selon Djozi, depuis plus de huit ans, les artistes locaux ont perdu le goût de la scène à cause de l’insécurité. Ce double concert sera donc une occasion unique pour eux de renouer avec le public.
Le 31 janvier, journée d’ouverture, sera consacré aux artistes invités de la région. L’entrée sera gratuite pour permettre au plus grand nombre d’assister aux performances de talents locaux, mais aussi d’artistes de renom comme Mariah Bissongo, Mecou, Awetou, Tibila, DJ Domi, Aïcha Trembler et Marie Gayeri,etc.
Le 1er février, Djozi sera en live pour une prestation mémorable, marquant l’apothéose de cet événement.
Les objectifs de ce double concert est de relancer la culture de l’Est et montrer que, malgré les défis, la plus grande région du Burkina Faso reste vivante et que ses habitants ont droit à des événements culturels. L’autre objectif est d’encourager les partenaires et investisseurs à se tourner vers la région de l’Est, sensibiliser sur le potentiel de la région et réaffirmer que l’Est peut accueillir des concerts, festivals et initiatives de développement.
L’événement est organisé par SIMPO Services International, dirigé par le mécène Simporé Iwaoga. Il est parrainé par Maïga Oumar, PDG de Maïga Services International. Les tickets sont disponibles à 2 000 FCFA pour la catégorie standard et à 5 000 FCFA pour la catégorie VIP.
Les 31 janvier et 1er février, tous les regards seront tournés vers Fada N’Gourma, pour célébrer la richesse de la culture burkinabè, raviver l’esprit de la région de l’Est et permettre à ses habitants de vibrer à nouveau au rythme de la musique. Un événement à ne pas manquer pour soutenir la résilience culturelle de cette région du soleil levant.
Par Wend Kouni
