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Entre stylo et pinceau, Souloh trace son avenir


L’entrepreneuriat, l’un des domaines privilégiés de notre société, inspire plus d’un. Nombreux sont ces jeunes étudiants qui s’y lancent pour exploiter leurs potentiels et faire valoir leur savoir-faire et leur créativité. Les jeunes sont autant attirés dans ce cheminement pour la rentabilité, la visibilité et l’autonomie. Souloh, une jeune femme entrepreneure en make-up, nous raconte les contours de son business.

Toé Fahida Souloh, maquilleuse professionnelle et formatrice.

Afriyelba : Pouvez-vous vous présenter s’il vous plait ?

Je suis Toé Fahida Déo Elody Souloh, une jeune dame d’une vingtaine d’années. Je vis à Ouagadougou.Etudiante en master/ Communication pour le développement, je suis aussi modèle photo et hôtesse évènementielle. Par ailleurs, je suis militante dans plusieurs associations.

Afriyelba : En quoi consiste votre business ?

Mon business c’est le make-up, même si je touche à d’autres domaines aussi. Dans le make-up, il y’a l’aspect formation, l’aspect vente de kits de maquillage et les mises en beauté. J’organise donc des formations et à travers le marketing et la communication, je vends les kits de maquillage qui varient en prix. Je suis très sollicitée pour des mises en beauté également.

Afriyelba : Quelle sont vos difficultés ?

Des difficultés, j’en rencontre. Dans le domaine du maquillage, le matériel coûte très cher et les clients s’en plaignent souvent. Pourtant nos kits de maquillage viennent de l’extérieur. Il y’a aussi les stéréotypes comme quoi, une femme qui se maquille ne sait rien faire d’autre. On voit des hommes qui refusent que leurs femmes se maquillent ou se fassent former au maquillage. Pour avoir de l’argent, il faut de l’argent et si tu n’as pas d’argent pour t’améliorer, tes concurrents vont te battre.

Afriyelba : Comment arrivez-vous à gérer études et business ?

Cela fait 5 ans que j’ai mon entreprise Souloh. L’un n’a jamais empêché l’autre. Tout est une question d’organisation, de volonté et de détermination. Je me sers de mes connaissances en communication pour faire évoluer mon business. Je porte une double casquette de communicante et femme d’affaire et je suis beaucoup avantagée.

La salle de formation de Souloh

Afriyelba : Le make-up nourrit-il son homme ?

Oui, jusque-là Souloh se porte bien financièrement mais ce n’est jamais assez. Nous travaillons dur pour avoir mieux.

Afriyelba : Quels sont vos projets futurs ?

Souloh a l’ambition de devenir un groupe. Souloh va évoluer dans plusieurs domaines notamment la restauration, l’évènementiel et la vente d’accessoires de beauté.

Afriyelba : Le make-up a-t-il un avenir ?

Le make-up a un grand avenir. On aura toujours besoin de prendre soin de notre image, de soigner notre personnalité, de nous embellir. Aussi, le make-up redonne confiance selon certaines femmes. Elle est un élément clé en matière de mode. On fait recours au make-up lors des évènements de toute nature, lors des émissions télé et beaucoup dans le cinéma.

Afriyelba : Votre dernier mot ?

Aujourd’hui, je suis maquilleuse professionnelle grâce à ma volonté et à ma persévérance. En tant que femme, je suis convaincue que toute femme est capable de s’en sortir malgré les difficultés. Les femmes doivent arrêter de se donner des excuses. Toute femme doit pouvoir gérer au moins une activité génératrice de revenus pour se mettre à l’aise, elle et sa famille. Je remercie Afriyelba pour cette rencontre. J’invite d’ailleurs tout le monde à rester fidèles et connectés sur Afriyelba.

Ginna Kiz


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