La septième édition des Rencontres Musicales Africaines (REMA) a pris fin ce samedi 26 octobre avec un concert géant qui a rassemblé au stade Wobi de Bobo Dioulasso des milliers de spectateurs venus communier avec des stars de la musique africaine. Cette année, les REMA ont élargi leur portée en intégrant la ville de Bobo Dioulasso à leur calendrier, une initiative qui a permis de dynamiser encore davantage la scène musicale du Burkina Faso.
Les REMA 2024 se sont déroulées sur cinq jours, avec trois jours à Ouagadougou et deux jours à Bobo Dioulasso. Le thème de cette édition, « Afrodigital créatif et économique et émergence », a suscité des réflexions approfondies sur l’économie de la musique en Afrique. L’événement a été rythmé par des conférences, des ateliers, des masterclasses, et des showcases, permettant aux participants d’explorer les nouvelles dynamiques de l’industrie musicale.
L’engouement autour des REMA ne cesse de croître, avec des concerts attirant de grandes stars de la musique africaine. Didi B, Dez Altino, Smarty, Kocee, Inoss’B, Didier Awadi, Imilo Lechanceux, Faity Baby pour ne citer qu’eux étaient au rendez-vous.
Roselyne Layo, qui a performé lors du spectacle de clôture, a exprimé son admiration pour l’événement, témoignant de la qualité et de l’ampleur de cette initiative. « Je ne pouvais imaginer que derrière ce gros projet se cache un artiste. Merci au public de Bobo qui a été réceptif », a-t-elle déclaré.
Alif Naaba, directeur des REMA, a salué le soutien des autorités et des partenaires. « Nous sommes très heureux de finir cette édition à Bobo. Merci aux milliers de spectateurs qui sont sortis chanter avec les artistes cette année. Je remercie également les autorités coutumières et administratives», a-t-il affirmé, soulignant l’importance de l’engagement du public.
Avec l’ajout de Bobo Dioulasso, Alif Naaba a évoqué la possibilité d’étendre les REMA à d’autres villes du Burkina et même à d’autres pays africains. Cette ambition témoigne d’une volonté de promouvoir la culture musicale africaine sur une échelle encore plus large.
Il est important de noter que depuis deux ans, l’Union Européenne (U.E) est le partenaire officiel des REMA. A travers ce précieux partenariat, elle se tient aux côtés de la Cour du Naaba qui s’est donnée pour mission de faire de la culture un levier majeur du développement du Burkina Faso. L’U.E se positionne de plus en plus comme un partenaire privilégié de la culture au Burkina Faso.
Les organisateurs donnent déjà rendez-vous pour l’année prochaine, avec l’espoir d’une huitième édition encore plus ambitieuse. Les REMA continuent ainsi de s’imposer comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de musique et les professionnels du secteur en Afrique.
Par Wend Kouni
