Afriyelba
A la Une Société

Meghan et Harry en pleine tempête : la chute de la maison Sussex


Depuis leur mariage très médiatique, le prince Harry et son épouse accumulent bourdes et critiques qu’ils finissent par payer aujourd’hui au prix fort.

Mais comment en sont-ils arrivés là ? Il a fallu un peu plus d’un an aux Sussex pour mettre le feu au sein de la famille royale, tout en se mettant à dos la presse populaire… Un vrai jeu de massacre qui s’explique à la fois par le caractère du couple, farouchement indépendant vis-à-vis des codes et des médias, et une volonté de se démarquer à tout prix qui va provoquer d’incroyables erreurs de débutants, comme cette interview intime et larmoyante de Meghan Markle accordée il y a une semaine à la chaîne ITV qui a largement semé le trouble chez les Windsor, à tel point que les cercles royaux évoqueraient désormais « le problème Sussex », ce qui, on s’en doute, ne doit pas vraiment plaire aux intéressés…

Pourtant tout avait bien commencé : le mariage royal, au printemps 2018, suivi par des milliards de téléspectateurs, avait des allures de conte de fées et brodait de fils neufs la légende des Windsor en apportant une bouffée d’air frais dans les vieux couloirs de Buckingham. Il y avait bien eu quelques ratés avec la famille iconoclaste de Meghan, un père absent, une demi-sœur trop bavarde, des crises que les communicants de Buckingham avaient gérées avec doigté.

Avis de tempête

Mais très vite la bouffée d’air frais s’est muée en tempête tropicale, gonflant les ventes des tabloïds britanniques. Première erreur : rompre les liens avec William et Kate, lorsque les Sussex décident de créer leur propre fondation, alimentant des rumeurs de tension entre les enfants de Charles… Les Anglais s’attendaient à voir William, Harry et leurs épouses, surnommés « les 4 fantastiques », continuer à œuvrer quelques années ensemble dans des causes communes, mais le nouveau couple avait hâte de s’émanciper et de prendre ses distances. Deuxième erreur : déménager du palais de Kensington, où un appartement leur avait été pourtant alloué, pour rénover à grands frais le manoir de Frogmore House, près du château de Windsor, pour la coquette somme de trois millions d’euros, forcément mal digérée par les contribuables britanniques…

Équipe de choc

Troisième erreur : cette volonté du couple de prendre en main sa communication, en s’entourant d’une équipe de choc, quitte à faire appel à un cabinet américain de gestion de crise pour redorer le blason de Meghan, de plus en plus terni. Avec parfois des initiatives hasardeuses, comme celle de limiter les photos de leur fils Archie ou de faire parler des amies dans les colonnes du magazine People, pour dire tout le bien qu’elles pensent de la nouvelle duchesse… Dans le même temps, Harry tente d’imposer des limites en poursuivant en justice les tabloïds britanniques, accusés de miner le moral de son épouse, rappelant au passage combien Diana avait souffert de ce harcèlement médiatique. De quoi se mettre à dos pour dix ans une presse qui n’a aucunement l’intention de lâcher la nouvelle coqueluche de la famille royale.

La quatrième erreur est cet épanchement médiatique sur ITV, lors de leur dernière tournée africaine, où l’on entend Meghan se plaindre de sa condition et Harry confirmer des relations compliquées avec son frère William. Le passage le plus ahurissant reste celui où la duchesse de Sussex affirme qu’elle ne se doutait pas qu’elle ferait l’objet d’un tel intérêt des tabloïds, « car ce type de presse n’existe pas » aux États-Unis… C’est un peu fort pour une ex-starlette d’Hollywood où les moindres frasques des vedettes se retrouvent à la une des médias populaires avec photos des paparazzis à la clé !

Le résultat est calamiteux : la presse se déchaîne, les critiques fusent sur ces Royals trop gâtés, William se montre agacé, le prince Charles serait furieux, selon le Sun, de voir les divisions de ses deux garçons étalées au grand jour, et la reine n’apprécierait guère ces états d’âme si inconvenants… Pour l’heure, les Sussex devraient s’accorder une pause de six semaines dès novembre pour prendre un peu de recul et profiter de leur enfant. Mais il en faudra bien plus pour faire oublier ces dérapages à répétition. Chez les Windsor, le remède est toujours le même : faire profil bas, s’engager dans les œuvres, sourire aux photographes… et se taire.

Lepoint.fr


Articles similaires

A inscrire en grand dans vos agendas.

Afriyelba

L’arrangeur ivoirien Champi Kilo séjourne au Burkina pour…..

Afriyelba

3e EDITION DU MARATHON DAY DU GROUPE BOLLORE: L’Amical des femmes du groupe Bolloré et CANAL + volent au secours de la fondation RAMA

Afriyelba

Leave a Comment

Afriyelba

GRATUIT
VOIR