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Sidiki Diabaté: « Mon défi c’est d’emmener la musique africaine dans les autres continents »


Le prince de la Kora Sidiki Diabaté qui a séjourné récemment au pays des Hommes intègres à l’occasion de la 17e édition des Kundé nous a accordé une interview. Interview dans laquelle il nous fait part de son défi, de ses relations avec les artistes burkinabè et parle des Kundé. Lisez.

Afriyelba: Sidiki Diabaté au Burkina Faso, ce n’est pas la première fois n’est ce pas?

Sidiki Diabaté: Non ce n’est pas la première fois ni la 2e fois. Je suis venu au Burkina Faso plusieurs fois. 2 fois à Bobo et plusieurs fois à Ouagadougou. Cette fois-ci je suis là pour les Kundé. Si je viens au Burkina je me sens chez moi. Les Burkinabè sont formidables et très bien accueillants. Le Burkina et le Mali c’est le même pays.

Les Burkinabè ont très bien aimé tes prestations non seulement à la soirée gala des Kundé, mais aussi, à l’after Kundé, quelle réaction as tu eu face à cela?

Franchement ça m’a fait chaud au cœur. Comme je l’ai dit les Burkinabè sont formidables. Ils font partie des meilleurs publics en Afrique. Je voudrais bien remercier Jah Press pour sa bonne volonté  d’organiser les Kundé. J’ai bien aussi apprécié le soutien de la première dame à l’évènement. Chapeau à Jah Press, à tout le comité d’organisation et au peuple burkinabè. Je suis très content d’eux.

Très belle chaleur du public burkinabè avec Sidiki Diabaté

Sidiki Diabaté c’est ce musicien qui est en vogue en ce moment, peux tu nous parler un peu de tes débuts dans la musique.

Je pense que si je vais vous raconter comment j’ai fait pour arriver là où je suis aujourd’hui, on ne va pas se lever ici. Tout ce que je peux dire est que le bon travail et la persévérance paient toujours. A cela, il faut ajouter la discipline et l’humilité. Actuellement mon défi c’est d’emmener la musique africaine là où elle n’est pas arrivée. En Europe, aux Etats-Unis, en Asie, au Canada, la musique africaine doit être connue et bien connue dans ces pays. J’en fait mon cheval de bataille.

Mais bien avant, il faudra une connaissance de la musique africaine et des artistes africains, connais-tu des artistes burkinabè?

Si si j’en connais mais pas trop. Je connais bien mon pote Imilo Lechanceux qui vient de remporter le Kundé d’or. Je lui transmets mes félicitations de passage. C’est un bon petit à moi avec qui j’ai eu à faire le show à Bobo et même au Mali dans mon pays. C’est un artiste qui a plein d’avenir, nos staffs respectifs sont en train de préparer un projet pour nous. Je connais également Floby qui se fait appeler maintenant le Baba.

Sidiki Diabaté en plein communion avec ses fans Burkinabè

Quelle est la vision de Sidiki Diabaté sur la musique africaine

Actuellement les européens et américains s’inspirent de nous. Ils s’inspirent de la musique africaine pour créer leur musique. Ma vision est que nous ne devons pas laisser les autres profiter de ce que nous avons. Ça doit commencer par nous d’abord. Nous devons exploiter et valoriser au maximum notre culture.

On peut dire que la musique, tu l’as dans le sang?

Oui je suis de la 72e génération et mon père de la 63e génération des griots. Comme vous le savez, on nait griot, on ne le devient pas. La musique chez nous se transmet de père en fils. Donc la musique je l’ai bien dans mon sang si non même plus que dans mon sang (rire). Dans une famille de griot, soit on est joueur de la kora, soit on est parolier. Et moi je fais les deux.

Quels sont vos projets.

Mes projets se résument à un prochain album, à des tournées, à des concerts,à des gros feaurings. J’espère inchalah que tout va bien se passer. Pour terminer je voudrais féliciter et remercier le site Afriyelba et son promoteur que j’ai connu l’année passé pour le gros travail abattu. C’est un site qui donne régulièrement de mes infos et je suis vraiment content du boulot. J’invite tous mes fans du Burkina et d’ailleurs à me suivre sur Afriyelba. Je vous remercie pour l’intérêt.

Propos recueillis par Yannick SANKARA


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2 comments

SON Mai 6, 2017 at 21 h 48 min

Comment:

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Anonyme Mai 7, 2017 at 14 h 19 min

FLOBY DEZ ALTNO

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