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14E EDITION DE LA FILO : La FUPA y enseigne le développement personnel à travers ses œuvres


Inciter à la lecture dans le cadre familial, c’est l’objectif visé par la 14e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) qui se tient actuellement, à la place de la nation. Un objectif que la maison d’édition de la Facultés universitaires privées d’Abidjan (FUPA) soutien à travers les œuvres qu’elle expose. Pour sa première participation, elle a en effet, mis à la disposition des forins et du public burkinabè, une trilogie et deux romans sur le développement personnel. Le premier « Les traces d’une enfance hardie » est de l’auteur Pacôme Christian Kipré et les deux autres de Marc Ehi Béira. Avec eux et avec la responsable de la Maison d’édition FUPA, Ayéméné Adjoua Carine, nous avons eu un entretien, le 24 novembre dernier. Lisez et faites y un tour!

Afriyelba : Parlez-nous de la FUPA.

Ayéméné Adjoua Carine : C’est une maison d’édition qui est au sein d’une université privée. A l’origine créée pour publier les ouvrages didactiques et académiques afin de servir de support aux Etudiants  de l’université et d’autres universités de par le monde. Ensuite, nous avons décidé d’ouvrir nos portes à la littérature d’une manière générale. Dans cette dynamique nous avons édité deux romans. Une trilogie. Actuellement nous sommes à 8 œuvres édités. Entre autres, Le droit des marchés publics en Côte d’Ivoire, Probabilité et Statistiques mathématiques du professeur, « Etre un homme », « La trappe », Les traces d’une enfance hardie en trois tomes et une œuvre autobiographique qui est « Etre un peu de blanc et beaucoup de noir ».

Quelle est la particularité de votre maison d’édition ?

D’abord, il faut dire que c’est une maison d’édition qui est issue d’une université. Aussi, nous travaillons de façon étroite avec nos auteurs. Pour le moment nous faisons les éditions à compte d’éditeur mais nous avons aussi plusieurs modes d’édition telle que l’édition à compte d’auteur. C’est-à-dire si un acteur veut se faire publier chez nous tout en finançant son œuvre, s’il entre dans la ligne éditoriale de la maison qui est basée sur le développement personnel, nous lui sommes ouverts. Parce que nous voulons que toutes nos publications aient un impact positif sur la jeunesse. Nous tenons formellement à cette ligne éditoriale.

Quels sont les œuvres que vous exposez dans le cadre de la FILO ?

Nous sommes là pour présenter nos productions au public burkinabè. Etant donné que nous n’avons pas de distributeur sur place, notre objectif est de pouvoir, à la fin, laisser les livres à des libraires qui seront des représentants de FUPA au Burkina afin que le public burkinabè puisse facilement avoir s’en approprier.

Quelle appréciation faites-vous de cette première participation de la FUPA à la FILO ?

D’abord, on a l’impression qu’il y eu un petit souci au niveau de l’organisation. Cela est dû au manque de communication. C’est déjà l’impression que toute personne pourrait avoir eu égard au taux de participation qui est assez faible. Mais on espère qu’avec le week-end on aura beaucoup plus d’affluence. Mais, au-delà, nous entendons approcher les libraires sur place pour qu’il puisse, à la fin, mettre nos livre dans leurs rayons car ce sont œuvre très instructifs.

Qu’avez à dire au public burkinabè et les organisateurs de cet évènement ?

Ji dirai qu’il faut toujours travailler à assoir une suprématie du livre parce qu’on a l’impression que les gens ne lisent plus alors que cela est très important. Il faut donc, trouver les moyens d’intéresser la jeunesse, les familles. En ce qui concerne la foire, tous ceux qui viennent lisent les titres et repartent. Alors que le but de la foire c’est de permettre au public d’avoir facilement accès au livre. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons réduite à 30% le prix de nos livres pour les ramener entre 2500 F CFA et 3000 FCFA.

Propos recueillis par Zanga CAMARA

ENCADRE

Christian Pacôme Kipré, auteur de la Trilogie à propos de sa trilogie

« J’ai sorti depuis 2015 et en 2016, une trilogie qui s’intitule « Les traces d’une enfance hardie ». Les thèmes qui y sont abordés sont en lien avec les souvenirs d’enfance. C’est un peu du Camara Laye. Je m’inscris dans cette mouvance d’écrivains comme Camara Laye qui avait cet art de raconter les souvenirs d’enfance avec plusieurs détails. Pour moi, c’est important de parler de la famille et de ce que nous avons été. Je suis née dans les années 1970 dans un pays qui est la Côte d’Ivoire sous le régime du président Félix Houphouët Boigny qui mettait en avant les citoyens que nous étions. La République m’a tout donné et c’est ce que je rends compte. Je parle de la famille, des valeurs morales de la place de l’ainée dans la famille, des relations que nous avons avec nos enseignants et également des « 400 coups. Car, il faut le dire, nous n’avons pas été des adolescents tendre. Nous avons beaucoup tutoyé les risques à tel enseigne que nous aurions pu laisser nos vies. Je suis don revenue sur tous ces aspects pour parler à la génération d’aujourd’hui à qui appartient le lendemain pour qu’il puisse se servir de ces exemples pour s’éduquer car on peut s’éduquer soi-même. »

La couverture de la trilogie « Les traces d’une enfance hardie »

Marc Ehi Béira, auteur des romans « Etre un homme » et « La trappe » à propos de ses oeuvres

« Les thèmes que j’aborde dans mes livres ont trait à la vie. Il s’agit des rapports hommes et femmes, la place de la femme dans la société, les problèmes d’immigration, les problèmes de l’école, les mutilations génitales. Bref, je parle de tout ce qui touche à l’homme et à la femme dans nos sociétés. Je présente deux romans à la FILO qui sont, « Etre un homme » et « La trappe ». Le premier aborde le thème de la réalisation de l’individu dans la société. La question qui se pose c’est qu’est-ce que c’est que d’être un homme ? S’agit-il de cumuler des biens matériels ou de faire ce qu’on a envie de faire afin de laisser son emprunt dans la société. Le personnage pensait qu’il fallait avoir des moyens financiers. Mais, ne les ayants pas, il fulminait contre le monde entier jusqu’à ce qu’on lui dise que être un homme ce n’est pas cela uniquement car, le matériel s’en va mais les bonnes œuvres demeurent. Quant au deuxième « La trappe », il parle des actes que nous posons dans la vie. Il faut savoir que tout ce que vous faites de bien ou de mauvais vous rattrape un jour. »


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