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FIDO 2016: 24 compagnies internationales attendues à Ouagadougou


A la faveur de sa nouvelle création baptisée «Kombibissé» de la compagnie de danse Irène Tassembedo, le comité d’organisation du festival international de danse de Ouagadougou (FDO) se prépare pour ce festival. Une occasion à la fois de présenter cette nouvelle collection mais aussi de présenter Kombibissé.

 

On ne souvient encore comme si c’était hier de cette 3ème édition du festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) qui s’était déroulé du côté du palais de la culture Jean Pierre Guingané. La promotrice Irène Tassembédo avait alors organisé le 18 janvier 2015 une séance de danse et de chant autour du barrage de Tanghin et un djandjoba dans l’après-midi le même jour, au Palais de la Culture Jean-Pierre Guingané, elle avait transformé cet espace en temple de danse ce qui a fait vibrer la cité.
C’était une ouverture vers autre public et ceci avait permit aux uns et autres de se défouler mais surtout de quitter de ce carcan inaccessible du public de salle vers ce grand public dit de rue.

danse EDIT

Le FIDO revient donc cette année avec beaucoup d’autres innovations. Du 30 janvier au 6 février 2016, le FIDO battra le record de participation des compagnies de danse à un festival dans la sous-région. Rendez-vous compte, 24 compagnies internationales séjourneront dans la capitale pendant 7 jours ! On annonce environ 4 000 spectateurs du côté de l’Institut Français, au Centre de développement chorégraphique la Termitière et bien sur à l’école de danse Irène Tassembedo. Les points clés de la ville seront également réquisitionnés pour la circonstance. L’année 2016 commence donc par la danse et avec l’opiniâtreté d’Irène Tassembedo, tout porte à croire qu’enfin son message que voici sera entendu : «C’est le Burkina qui se révèle au monde, et le monde entier qui se redécouvre au miroir de l’incroyable mélange des corps, de la fusion des énergies et de l’émulsion créatrice qui émerge ici à Ouagadougou. Je veux que chacun puisse vibrer la force de la diversité que nous partageons ». Pour cette 4è édition, le comité d’organisation n’a pas fait dans l’amateurisme, bien au contraire. Hormis les 24 compagnies annoncées, des stages, des conférences et des spectacles viendront renforcer l’éclat du FIDO. Toujours avec comme point d’achoppement le village du festival et son traditionnel Djandjoba, le public sera gloutonnement servi à en croire la promotrice.

Mais, en prélude au Festival, la compagnie Irène Tassembedo saisira cette opportunité pour présenter sa dernière trouvaille. Baptisée «Kombibissé» cette création relate l’imbroglio total dont la jeunesse africaine est emballée. Les soubresauts politico-sociaux teintés d’injustices, et saupoudrés de corruption sont là les maux qui minent actuellement cette jeunesse qui est à la croisée des chemins et à la recherche de ses repères. A travers donc «Kombibssé», les 13 danseurs, les 5 chanteurs, les 3 choristes et les 8 musiciens que forme cette création se produiront le 9 janvier prochain du côté de la maison du peuple et sur ce, jusqu’à la veille du FIDO le 29 janvier 2016.

Jabbar !

Encadré

C’est quoi EDIT ?

EDIT est un établissement de formation artistique basé à Ouagadougou et dédié à la danse.
Elle est destinée à former des danseurs professionnels venant de l’ensemble du continent africain et constitue de ce fait, un haut lieu d’acquisition de compétence et de recherche chorégraphique, animé par des pédagogues expérimentés de niveau international, au profit d’une jeunesse africaine pour qui la danse représente non seulement une passion, mais aussi une carrière professionnelle à construire.

L’offre de formation de l’EDIT s’articule autour de 3 axes principaux d’interventions : la formation professionnelle en cursus complet pour les jeunes danseurs aspirants à une carrière professionnelle, la formation en cursus court pour les danseurs professionnels ayant déjà reçu une formation de base et les cours pour amateurs adultes et enfants.
Par ailleurs, l’EDIT développera une programmation artistique accueillant des compagnies de danse, théâtre et musique dans la salle de spectacle de l’école, le Théâtre Fitini (petit théâtre), dès que son équipement sera terminé.

Pour mener à bien ces activités, l’EDIT a constitué autour de sa direction artistique un conseil pédagogique international constitué de chorégraphes et de personnalités culturelles de premier plan du Burkina, d’Afrique et du reste du monde et un comité de soutien international qui s’est doté d’un moyen d’action en France dénommé «Association des amis de l’EDIT».

 


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