Pour l’édition 2019 de Africa Mousso, on retiendra comme grande lauréate Kadiogo/Nana Régina. Cette femme qui exerce dans la coiffure a été désignée « Sanmpoaka » femme la plus combative de l’année et a reçu la somme de 1 million de F CFA et des lots des partenaires ce 28 juin au cours d’un gala qui s’est déroulée au SIAO.
Une soirée pendant laquelle, les femmes des milieux ruraux sont récompensées pour leur bravoure. C’est de là que trouve tout le sens de Africa Mousso une initiative louable de Sandrine Ouédraogo/ Folane. Venues des 13 régions du Burkina et de la sous-région Ouest africaine, ces femmes qui ont été recensées dans le secteur informel et dans le milieu rural ont pris d’assaut la salle du pavillon du soleil levant dans la soirée de ce 28 juin. Et c’est entre deux prestations d’artistes musicien et humoristes que ces braves dames ont été honorées par des trophées.

La grande gagnante a été Kadiogo/Nana Régina qui a été désignée contre toute attente. Elle a reçu en plus du trophée et de l’attestation, la somme de un million de francs CFA, cent mille francs du ministère du commerce et des lots des partenaires. La soirée gala a rendu les femmes heureuses et fières de leurs activités. En plus de la Sanmpoaka d’autres femmes venues du Burkina, mali, du Niger et de la Côte D’Ivoire ont reçu des trophées et des attestations pour leur abnégation au travail. Elles exercent dans des domaines divers tels que la couture, l’agriculture, le commerce.

Selon la présidente du jury les critères suivants ont prévalu au choix des lauréats: « les critères qui ont prévalus au choix de la lauréate porte particulièrement sur le secteur d’activité. Il faut être dans le secteur informel ou agricole. On tient aussi compte de la localité. D’où le choix de la lauréate car elle est dans une zone rurale. Malgré cela elle arrive à participer au développement à travers ces coiffures artistiques et les formations qu’elle donne. On voit qu’elle arrive à évoluer malgré son environnement et c’est très important pour la sélection. Le dernier critère c’est l’innovation. Il y a beaucoup de femmes exerçant dans le domaine, mais ces coiffures sont différentes. Elle coiffent en tenant compte de l’évolution mais également ces coiffures sont liées à tout ce qui est plateau cinéma». La promotrice s’ est dite satisfaite du déroulement de cette 3ème édition. Elle dit avoir rencontrés des difficultés pour avoir des partenaires. Néanmoins, elle félicite et remercie ceux qui les accompagnent déjà. Elle lance aussi un appelle a de potentiel partenaires afin d’accompagner Africa Mousso pour sa 4ème édition en 2020.
Eunice NIKIEMA (stagiaire)