A l’initiative de l’Organisation pour la Nature et le Développement durable (OND), le Festival Jeunesse en Action pour la Paix continue avec son programme riche en culture et en paroles dignes d’intérêt jusqu’au 4 mars prochain. Ce 2 mars 2025, elle a reçu au siège dudit festival, à la Maison des Jeunes de Pagalayiri, son partenaire tchadien, « Maison Humanitaire », représenté par Adoum Tchoroma. Ce festival, qui a débuté, vise à promouvoir la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble pacifique dans les pays du Sahel.

« Nous avons la responsabilité collective de construire un avenir où la jeunesse africaine devient une force motrice de paix, d’innovation et de progrès social. » Ces mots sont du représentant de l’OSC « Maison Humanitaire » du Tchad, Adoum Tchoroma. Venu pour accompagner son binôme burkinabè, l’OND, dans le cadre de son festival axé sur la promotion de la paix, Monsieur Tchoroma a félicité la tenue dudit festival et apprécié la substance de la communication pour la paix livrée par Ali Bagué, lui aussi venu pour contribuer à l’initiative.
« Cette activité est issue du projet Tandem Sahel, regroupant trois pays, notamment le Burkina Faso, le Tchad et le Sénégal. Dans ce projet, le Burkina Faso est représenté par 5 organisations, le Sénégal par une organisation et le Tchad par 6 organisations », a expliqué le Tchadien. Il a tout de même salué la tenue du festival et apprécié la substance de la communication livrée par Ali Bagué.

En passant un message fort à ses binômes, il a déclaré que c’est leur responsabilité collective de construire un avenir où la jeunesse africaine devient une force motrice de paix, d’innovation et de progrès social.
Il s’est dit déjà satisfait de l’expertise burkinabè en matière d’organisation d’événements pour la paix. « J’ai aimé la communication et j’irai partager avec mes compatriotes ce que j’ai reçu ici », a-t-il assuré avant de préciser : « La communauté que j’ai vue au Burkina est presque la même qu’au Tchad. Ce n’est pas pour rien que les anciens ont dit que le Tchad et le Burkina Faso ont une histoire commune. »
S’agissant de la communication à l’endroit des jeunes, Ali Bagué a tout d’abord pointé les causes de la menace à la paix, notamment les inégalités dans nos sociétés, l’inéquité dans le partage et le non-respect des textes établis par la société burkinabè. Il a affirmé : « Pour rien au monde, on ne peut trahir les idéaux de son pays. »

À l’en croire, pour une paix durable, le communicateur a recommandé le patriotisme, l’intégrité des peuples africains, la justice, l’équité salariale et surtout la valorisation des langues nationales pour éradiquer le terrorisme dans nos pays.
Cette communication pour la paix et l’arrivée du Tchadien ont été très bien accueillies par celui qui réunit les jeunes durant quatre jours. François Benao, coordonnateur national de l’OND, a salué les activités du deuxième jour du festival : « L’arrivée de notre binôme renforce notre engagement par rapport à la promotion de la paix au Burkina Faso. Je pense que le Tchad et le Burkina Faso ont beaucoup en commun. Nous traversons ensemble une situation sécuritaire difficile », a-t-il affirmé. Monsieur Benao a également qualifié l’exposé sur la paix devant les jeunes comme étant « une communication digne d’intérêt ».
Par ailleurs, le programme du festival est riche en prestations artistiques, compétitions de pétanque, formation en intelligence artificielle et partage de messages pour la paix à l’endroit de la jeunesse, nous informe Abdoulatif Yago, président du comité d’organisation dudit festival.

Une compétition de pétanque, la deuxième du genre depuis le début du festival, a également marqué la journée. À l’issue, quatre prix ont été décernés aux lauréats.
Créé en décembre dernier, le projet Tandem Sahel est basé au Tchad et vise à promouvoir la cohésion sociale, le vivre ensemble pacifique et la paix. Il bénéficie du soutien financier de l’Union africaine à travers la fondation Acra du Tchad.
Par Modou Traoré