Le secrétaire général du ministère de la culture, Lassina Simporé, a procédé, ce mercredi 28 octobre 2020, au lancement de la 5e édition de Ouaga film lab, édition spéciale à l’hôtel Palm Beach. Ce festival cinématographique se déroule du 27 Octobre au 07 novembre 2020.
Depuis cinq ans, Ouagadougou, la capitale du cinéma africain est le lieu de rencontre de femmes, d’hommes de cinéma et d’experts de renommée internationale pour parler de stratégie de production de films en Afrique. Cette rencontre se présente comme stratégie de production de film en Afrique, le creuset de l’émulation de talents et un cadre offert pour des sessions de formation en technique d’écriture, de coproduction, de pitch et de réseautage grâce à un laboratoire international. OUAGA FILM LAB, apporte une réponse aux défis que rencontre aujourd’hui le cinéma africain. Ce sont 25 réalisateurs et producteurs qui seront incubés et présentés aux experts du monde du cinéma. Les porteurs de projets viennent du Burkina Faso, Gabon, Guinée Conakry, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Ouganda, Rwanda, Cap-Vert, Kenya, Niger et du Sénégal.
«Depuis son lancement en 2016, OUAGA FILM LAB s’inscrit durablement dans les objectifs de la Stratégie nationale de la culture et du tourisme (SNCT) et mérite un soutien accru de l’État burkinabè et des professionnels du cinéma africain. C’est pourquoi, le ministère de la culture s’engage à ses côtés. C’est l’occasion pour moi de remercier tous les partenaires techniques et financiers qui ne ménagent aucun effort pour appuyer cette plateforme internationale unique en Afrique de l’ouest» a expliqué le secrétaire général du ministère de la culture.
«Depuis cinq ans déjà, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) est heureux d’accompagner Ouaga Film Lab. Partenaire-clef des actions menées en faveur de la création en Afrique de l’Ouest, véritable incubateur de projets, Ouaga Film Lab est désormais une plateforme reconnue au niveau international, un laboratoire de développement et de coproduction de projets cinématographiques, avec une ambition de taille pour l’industrie locale : la professionnalisation et le développement des producteurs en Afrique et notamment en Afrique francophone» dixit Dominique Boutonnat, président du CNC.
L’apothéose de cet évènement, c’est la remise de bourses aux meilleurs projets qui seront retenus par le jury à l’issu de l’incubation.
Eunice NIKIEMA
