Le dernier spectacle des montres sacrés du coupé-décalé s’est déroulé hier 7 novembre à Ouagadougou dans un Stade municipal plein comme un œuf. Si Debordo Leekunfa a pris le pas sur les autres à Bobo, à Ouagadougou, DJ Arafat a montré que c’est bel et bien lui le papa du Coupé-décalé. Retour sur une soirée électrique.
« Les enfants ont fini de sauter non ?, c’est maintenant que le Papa arrive » a toute suite lancé DJ Arafat lorsqu’il a posé ses pieds sur le géant podium fixé au milieu du stade municipal. On avait l’impression que le public n’attendait que ce mastodonte de la musique ivoirienne et africaine en général, tellement il était sur excité. Vêtu d’un pantalon sky, d’un habit treillis et portant de chaussures rangers, le termistocle, a ensuite interrogé les spectateurs en ces termes « Qui est le père du Coupé-décalé ? « C’est Arafat », « C’est le Yorobo », c’est le termistocle » disait les uns et les autres.
Et à l’artiste d’ajouter « On parle de monstres du Coupé-décalé mais en réalité il n’ y a qu’un seul monstre qui n’est personne d’autre que moi » sous les cris, applaudissements et sifflés de ses fans. Pour joindre les actions à la parole, DJ Arafat commence sa prestation par sa prochaine danse : le Vladmir. Accompagné de BB sans os, Ordinateur et de Ruffi, l’auteur de « C’est moi » a « Tué » par sa chorégraphie, ses salto et les paroles qu’il adressait entre deux prestations au public. Il a été sans aucun doute le monstre sacré qui a épaté le plus les locataires de la cuvette du stade municipal.
Quant aux autres, ils ont aussi donné le meilleur d’eux-mêmes. Comme à Bobo, Débordo Leekunfa a été le premier des montres à communier avec le public avec ses chansons à succès « les vielles personnes Quittez », « «shake your body » ; « Opa la Nation ». Serges Beynaud l’arrangeur « sexynini » n’a pas été en reste. Accompagné de Zota et de bébé kéro ses danseurs, il a fait une prestation de ouf surtout au niveau de la démonstration de sa nouvelle danse « Mawa Naya ». Au niveau national, inutile de vous dire que le King Zodanga a, comme d’habitude fait bouger le public.
Monté en dernière position concernant les artistes nationaux, le papa des orphelins a fredonné quelques chansons avant d’être coupé compte tenu du manque de temps. « Es ce que vous voulez que je descente ? » demande –t-il au public lorsqu’il a été coupé en pleine prestation. «Non» a crié la foule. Sur l’insistance des organisateurs, Flo dit bye à ses fans en leur lançant « Je suis obligé de descendre ». A peine descendu du podium que tout le stade le réclame en scandant son nom. Toute chose qui a amené les organisateurs à revoir leur copie pour que le Papa des orphelins remonte sur scène sous les cris de joie du public.
Natielsé, la cantatrice traditionnelle a également été bien appréciée avec ses danseuses qui ont su bien exécuté le « To Djadba » au grand bonheur du public. Fleur Ouédraogo, Jah Verity, Babcy, Zino Dj, Kabila, Fush sont entre autres, les autres artistes nationaux qui ont apporté leur touche à l’événement sous les animations bien maîtrisées de Fredy Lino et de Alino Faso.
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En somme ce sont des soirées de Ouf que le public aussi bien de Bobo que de Ouaga ont vécu avec ses deux spectacles malgré tout ce qui s’est dit et fait autour. Comme l’a dit un internaute sur facebook, c’est la structure Bitel Communication dirigée par Innocent Belemtougri qui a fait le son. Juste dire que c’est Bitel Communication accompagné de ses partenaires et sponsors qui a permis au Burkinabè de vivre ses événements historiques en réunissant les 3 montres du coupé-décalé. Rendez-vous est pris les 11 et décembre prochain au stade municipal de Ouaga et 12 au Théâtre de l’amitié de Bobo pour un autre événement aussi grand que ceux qui viennent de terminer.
