Il se tient du 19 au 20 juin à Ouagadougou le 2ème Congrès extraordinaire statutaire de la Confédération nationale de la culture (CNC). La cérémonie d’ouverture de ce deuxième rendez-vous de cette Organisation de la société civile s’est faite en présence du ministre de la Culture des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango.

« Relance du secteur culturel et artistique : Bilan et perspectives dans un contexte particulier de COVID-19 ». C’est sous ce thème que se tient le 2ème Congrès extraordinaire statutaire de la Confédération nationale de la culture (CNC) qui se tient du 19 au 20 juin à Ouagadougou. Pendant deux jours, il s’agira pour les congressistes de faire le bilan et la relecture des textes règlementaires de l’Organisation. « Les statuts et le règlement intérieur étaient limités dans la mise en œuvre de la politique nationale. Ce qui veut dire que Les textes ne nous permettaient pas d’avoir des représentants au niveau régional», a expliqué Moumouni Sawadogo, chargé de Communication au niveau de la CNC.

Pour lui, en plus de la relecture des textes, c’est un large processus de structuration du domaine dans lequel les membres de la Confédération doivent rester plus forts et avoir des propositions plus concrètes. C’est aussi une aubaine pour eux de regrouper tous les acteurs, a conclu monsieur Sawadogo. Les délégués sont issus donc de plusieurs filières et des treize régions du Burkina pour prendre part à ce congrès. Pendant deux jours donc, les congressistes auront au menu des panels, pour le premier jour, et la relecture des textes qui viendra mettre fin à leur séjour dans la capitale Burkinabè le 20 juin.

Le président de la Confédération, Telesphore Bationo a, à l’ouverture du congrès, remercié les partenaires du CNC en occurrence, le ministère de la Culture des arts et du tourisme, le Fonds du développement culturel et touristique et le BBDA « sans qui, nous n’aurions pas pu mobiliser toutes ses personnes-là qui sont venues des treize régions et sans qui ce congrès n’aurait pas lieu ». Quant au ministre de la Culture des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, il a voulu être présent pour « féliciter et d’encourager» les organisateurs pour le simple fait qu’ils ont pu tenir un deuxième congrès. Pour lui la place de la culture dans l’économie du Burkina n’est plus à démontrer. «Comme vous le savez mieux que moi, le secteur de la culture est un secteur à forte potentialité économique. Mais aussi longtemps qu’il va demeurer un secteur peu organisé et mal structuré, ceux qui y sont véritablement n’en tireront aucun profit», a conclu le ministre Sango.
Abatidan Casimir Nassara