À 57 ans, le toujours fougueux créateur du zoblazo sort un treizième album et envisage de fonder un institut de formation musicale en Côte d’Ivoire.
Une fan ivoirienne nous avait demandé de lui poser la question : « Tu peux demander à Meiway comment il fait pour se maintenir aussi bien à son âge ? Style vestimentaire, physique, il est en forme ! » Et de fait, quand on retrouve l’artiste, né à Grand-Bassam le 17 mars 1962, on a le sentiment d’être face à un jeune homme.
Venu à Toulouse à l’occasion du festival Danses et continents noirs, le showman arbore un indémodable « total look » noir (chemise col Mao, pantalon, mocassins), rehaussé d’innombrables bijoux dorés. Bonnet à la Usher, barbe tirée au cordeau, la star de 57 printemps se joue des années. « Je fais du jogging aux Buttes-Chaumont, près de mon appartement parisien, du vélo d’intérieur, de la gym… J’étais un beau mec avant, mais aujourd’hui j’ai du mal à me regarder dans une glace. »
Il faut dire que Meiway est exigeant. Avec lui-même comme avec la concurrence. « C’est mon apprentissage qui m’a permis de résister aux tempêtes des modes ; si tu veux tenir, il faut avoir des racines fortes, estime Mister Zoblazo. Être un artiste, c’est un peu plus que savoir manier les platines ou être une star des réseaux sociaux. Regardez toutes les vedettes du coupé-décalé : combien : combien ont disparu depuis que le mouvement est né, il y a presque vingt ans… J’en compte moins de cinq encore en activité : Serge Beynaud, Debordo Leekunfa, Bebi Philip… »
SOURCE: JEUNE AFRIQUE