On ne le dira jamais assez. Donnez son sang, c’est sauver des vies. Surtout, par cette période de recrudescence du paludisme et, par extension, la dingue. Dans les centres de santé, c’est souvent la croix et la bannière pour avoir du sang et procéder à des transfusions pour guérir les malades. Même quand on en dispose, la peur d’en manquer très vite demeure. C’est dire donc que les apports sont et demeurent importants et très attendus. Conscient de cela, le personnel de CANAL+ Burkina s’y est engagé et a procédé à une opération de don de sang, dans ses locaux de Ouagadougou, ce 29 août 2018.
Myriam Paré/Compaoré fait partie du personnel de CANAL + Burkina. Ce 29 août 2018, au siège de l’institution, comme la majeure partie de ses collègues, elle est sortie donner son sang. C’est une première expérience pour elle mais, elle compte la perpétuer. Car, dit-elle, il suffit de faire un tour à l’hôpital pour se rendre compte que le besoin est réel. « Voilà pourquoi, j’ai décidé de donner mon sang. A partir de maintenant, je le ferai régulièrement pour apporter ma contribution afin de sauver des vies », a-t-elle promis. Au-delà de sa personne et aussi de l’action de CANAL+ Burkina, Myriam Paré/Compaoré a invité l’ensemble des populations à en faire autant et sauver des vies.
Et, elle n’est pas la seule à penser ainsi. Désiré Kaboré, responsable grands compte à CANAL + Burkina adhère également à cette vision, lui qui, comme les autres, a accepté de donner un peu de ce « liquide » précieux et venir au secours des malades. « Pour moi c’est un fait majeur. Rien de tel que de donner son sang pour sauver des vies. Je trouve cela capital et je considère que je viens d’accomplir un acte utile », a-t-il lancé avec fierté. D’ailleurs, il a de quoi à l’être car, a-t-on appris de lui, ce n’est pas la première fois que ce cadre de CANAL+ Burkina vole, par ce geste, au secours des malades et sauves des vies. Oui, Désiré Kaboré est un donneur de sang régulier, un exemple à suivre si l’on veut agir utile surtout pendant les saisons pluvieuses où le paludisme bas son plein avec à la clé, des cas plus poussés comme la dingue.
« En effet, nous sommes actuellement dans la période difficile. Nous avons besoin de sang au niveau des structures sanitaires. C’est vrai qu’avec les différentes collectes, nous faisons de notre mieux mais nous sommes toujours dans le besoin », a, en effet, reconnu Dr Maïmouna Ouattara, médecin généraliste au Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
C’est pourquoi elle a félicité l’équipe de CANAL + Burkina de s’être engagée à venir en aide au centre et partant, aux malades dans les différentes structures sanitaires. Au moment où nous quittions les lieux, elle nous a confié que : « L’opération se déroule très bien. Nous avions une prévision de 30 poches de sang, mais actuellement, nous avons recueilli environ 40 poches et il y a toujours de l’affluence ».
Adama SIGUE
