La 1ère édition du festival «AFRIK PAG-BA» organisée sous la direction de Thégawendé Kiendrébéogo s’est achevé, le jeudi 9 mars 2017 à Ouagadougou. Ce festival qui a permis aux participants de se pencher sur «la contribution de la femme à la croissance économique » a été parrainé par Juliette Congo, fondatrice du musée de la femme situé à Ziniaré.
Les femmes africaines ont du potentiel qu’elles peuvent mettre au service du développement. L’organisation du festival « AFRIK PAG-BA » du 2 au 9 mars derniers dans la capitale burkinabè vise justement à promouvoir et valoriser ce potentiel féminin. Il s’agit, en clair, d’amener les femmes à reconnaître, selon le directeur du festival, Thégawendé Kiendrébéogo, qu’elles ont du talent et du potentiel et que entrepreneuriat n’est pas seulement fait pour les hommes mais aussi pour les femmes. D’ailleurs, la femme excelle mieux, a-t-il constaté, en entrepreneuriat que l’homme et aujourd’hui, on ne peut pas parler de développement durable quand on met l’autre moitié du ciel au second plan. « Les femmes sont plus nombreuses et plus actives. En économie, on sait que quand le nombre bouge, l’économie forcément bouge. Si un quart de femmes se met à entreprendre, c’est clair que l’économie burkinabè va changer».
C’est pourquoi « AFRIK PAG-BA » a été initié pour amener, a justifié son directeur, les femmes à avoir confiance en elles pour entreprendre. Pour ce faire, plusieurs activités ont été menées à savoir des conférences données par des femmes leaders dont la marraine, Juliette Congo qui a fait une communication sur « la contribution de la femme dans la gestion communautaire ». De même, le Pr Fatou Sow Sarr, directrice du laboratoire genre et recherche scientifique de l’université Cheick Anta Diop de Dakar a livré une communication sur « la contribution de la femme à la croissance économique africaine et burkinabè» tandis que le Fonds d’appui aux Activités rémunératrices de revenus pour les femmes a fait un exposé sur les Activités génératrices de revenus. A ces conférences s’ajoutent des formations sur le développement personnel dispensées par Moussa Zongo, directeur de la société RALDIS qui a permis aux bénéficiaires de mieux comprendre les clés de réussite de leurs entreprises.
Encourager l’initiative
En outre, des prestations d’artistes et une foire ont été au rendez-vous du festival à la Place de la nation où les femmes sont venues exposer ce qu’elles savent faire à travers une exposition gastronomique des différents mets du pays. Toutes ces activités ont suscité, selon le constat de Thégawendé Kiendrébéogo, un engouement certain auprès des populations et surtout des femmes qui ont participé de façon active aux actions menées à leur profit. Toute chose qui augure de lendemains meilleurs, s’est-il réjoui, de AFRIK PAG-BA dont le coup d’essai a été visiblement un coup de maître pour les organisateurs. « Pour une première édition, je suis ravi de l’engouement qu’il y a eu autour des différentes activités, Dieu merci. Nous avons foi que le projet a des bases et fondements solides et de l’avenir car elle apportera quelque chose à la femme. Je suis engagé pleinement dans le festival et dans 2, 3 ou 4 ans, le festival fera parler de lui en Afrique » a déclaré le directeur de AFRIK PAG-BA. Celui-ci s’est dit très honoré d’accueillir au cours du festival des personnalités dont le directeur du palais de la culture d’Abidjan, Dodo Koné, ancien manager d’Alpha Blondy et Pr Fatou Sow Sarr venue de Dakar. Ces autorités et bien d’autres ont félicité et encouragé l’initiative du festival dont le thème de la toute première édition a porté sur « la contribution de la femme à la croissance économique
Saidou Zoromé