Prévu pour se tenir sur le site du SIAO, du 7 au 16 février 2017, le festival « Garba au Faso », est un rendez-vous qui a été initié afin de promouvoir la production, la consommation et la commercialisation de l’attiéké. Très prisé en Côte d’Ivoire qui en produit en grande quantité, l’attiéké est aussi bien consommé et produit au Burkina Faso. C’est pour en faire une grande valorisation au pays des Hommes intègres et partant dans la sous-région que le festival est né. A quelques jours de la tenue de la 2e édition, la première s’étant déroulée en 2016, nous avons rencontré le promoteur, Olivier Bamouni, le 21 janvier 2017. Très confiant et déterminé malgré la réticence de ses partenaires et sponsors, il nous détaille les grandes lignes de ce rendez-vous de la « gastronomie par l’attiéké ». Lisez !
Afriyelba : Où en êtes-vous avec les préparatifs du festival « Garba au Faso »
Olivier Bamouni : Comme on aime à le dire, les préparatifs vont bon train par la grâce de Dieu. Nous sommes actuellement à JJ-17 de cette grande messe de la valorisation de l’Attiéké local. Nous tenons donc à remercier les médias, nos différents sponsors et partenaires, les exposants et tous les festivaliers qui nous ont fait confiance depuis la 1ère édition.
Les inscriptions sont-elles toujours possibles ?
A l’heure actuelle les inscriptions ne sont possibles qu’au niveau de la restauration. Pour ce qui concerne , le volet « maquis » nous n’avons plus de stands disponibles.
Comment s’y prendre alors pour les restaurateurs qui entendent se joindre au festival ?
Toute personne désireuse d’obtenir un stand pour la restauration doit se munir de sa Carte nationale d’identité ou de son passeport. Ensuite, elle devra se rendre sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Une fois sur place, elle n’aura qu’à se renseigner au niveau de la guérite qui pourra l’indiquer le lieu exact de l’inscription qui se fait de façon très simple. La location du stand s’élève à 100 000 F CFA pour les 10 jours que va durer le festival. Les chaises et les tables seront offertes.
Quel sera le contenu de la présente édition?
Pour cette 2e édition, le festival sera marqué par une grande rue marchande. Elle comportera plusieurs compartiments. Il y aura un volet pour la promotion de l’attiéké local, un volet pour la prestation artistique et humoristique et un volet dédié aux jeux et concours. Sans oublier le défilé de mode qui est prévu en vue de valoriser notre Fasodanfani.
Pouvez-vous nous dire ce qui vous a motivé à initier une telle activité et quels sont les objectifs que vous poursuivez ?
Nous nous sommes rendu compte qu’au Burkina Faso, particulièrement, à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, l’attiéké est beaucoup prisé. Vue que depuis un moment le pays produit du manioc et que certains acteurs se sont lancés dans la production du manioc, nous avons voulu donc mettre ce concept en place afin de valoriser et de promouvoir ce produit.
Cela dit, y a-t-il des producteurs d’attiéké qui sont associés à cette manifestation ?
Nous avons des associations de producteurs qui participeront à cette 2e édition. La direction des ressources halieutiques y est également associée. Cela, dans le but de valoriser la production du Burkina en matière de ressources halieutiques.
Avez-vous un appel à lancer ?
J’aimerais dire à tous ceux qui vivent au Burkina que ce festival est le leur. Je les invite donc à venir pour qu’ensemble nous puissions valoriser et promouvoir l’attiéké made in Burkina Faso. Je voudrais également remercier, féliciter et encourager les responsables du site Afriyelba qui font beaucoup pour le Burkina Faso. Afriyelba qui est un de nos partenaires fera vivre l’évènement à ceux qui sont à l’étranger et qui ne pourront pas faire le déplacement dans la cours du SIAO.
Interview réalisée par Zanga Camara
