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Le globe d’un monde plus juste : Pour le respect des droits des enfants


Gigantesque. C’est le qualificatif  que l’on peut utiliser pour décrire l’œuvre de l’association suisse, Enfants du monde. Gigantesque par sa forme mais aussi gigantesque parce que c’est un projet qui sort de l’ordinaire avec un message fort plaidant pour l’effectivité des droits des enfants à travers le monde. L’œuvre, Le globe d’un monde plus juste, est une mappemonde recouverte des photos d’enfants dans des mises en scènes symbolisant leurs droits. Et, après la Suisse et la Palestine, c’est au tour des enfants du Burkina de revendiquez et de s’exprimer à travers le Globe d’un monde plus juste. Un globe actuellement exposé à Ouagadougou, à la place de la femme sis à Gounghin et qui a été présenté aux Hommes de médias, le 9 février dernier.

Si le Gobe d’un monde plus juste est une œuvre « gigantesque », le principe de sa réalisation lui, il est simple. Les enfants ont des droits et des droits qui doivent être respectés. Mis en scène avec des messages spécifiques qui ont trait à ces droits, ils sont pris en photo. Ces photos sont ensuite traitées et scotchées sur les cartes. Des plaquettes de métal que des artisans ont pris le soin de découper pour avoir une représentation parfaite des continents du monde. Le tout est enfin monté sur un globe et sur la mappemonde obtenue, on peut voir les enfants du monde s’exprimer à travers des signes, des gestes et des symboles.

« Joindre l’agréable à l’utile »

Les messages transmis varient d’un continent à l’autre mais le but rechercher est le même et ce n’est autre que : « Demander le respect de leurs droits ». « Le droit à une éducation de qualité » ; « Le droit à une vie plus seine » ; « La lutte contre les violences » et « Le droit à la sécurité » sont, entre autres, les messages que transmettent les enfants sur le Globe pour un monde plus juste. Au  Burkina, le Globe pour un monde plus juste a été construit par des artisans locaux. L’ouvrage en tôle mesure 3 mètres de diamètre, repose sur un piédestal et pèse 150 Kg. Sur les continents découpés au burin on trouve le portrait de 3600 élèves photographiés dans les écoles de 5 pays. 450 élèves du Burkina issus des villages de Goudou, Doundouni et Komsilga y sont représentés.

L’artiste burkinabè AlifNaaba jouant avec des enfants

Que dire donc du produit fini, actuellement exposé à la place de la femme sis à Gounghin, si ce n’est que les enfants de ces localités ont pu joindre l’utile à l’agréable pour ne pas dire « l’agréable à l’utile » pour sensibiliser et faire entendre leurs voix. Car, le Globe un monde plus juste qui force l’admiration partira bientôt en tournée dans les régions du Burkina. Cela, dans le but de partager le cri de cœur des enfants et le savoir faire dont ils ont fait montre dans la réalisation du globe.

Après la tournée  et en collaboration avec les autorités communales, le Globe un monde plus juste reviendra à Ouagadougou pour être installé durablement dans un endroit bien défini et facilement accessible. En outre, toujours en collaboration avec l’ONG enfant du monde, 17 musiciens issus de 4 pays ont collaboré avec 1300 élèves du Burkina, de la Suisse, de la France et du Sénégal. De cette collaboration est née un disque de 16 chansons traduisant le regard des enfants sur l’éducation. Les artistes burkinabè Maï Lingani, Dicko Fils et Alif Naaba ont été désignés pour encadrer les enfants des villages de Doundouni, de Goudou, d’Andal et de Tiari. « Laafi la boumbou », « Koambadjinkaraongo » et « Nafaajannde » sont les titres des trois chansons qui ont été réalisées au Burkina.

Zanga Camara


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