Des Journées Economiques et Culturelles (JEC) du Burkina Faso à Houston, c’est l’intitulé de l’activité que des Burkinabè résidant à Houston s’apprêtent à organiser dans le but de promouvoir la culture burkinabè et participer au développement de leur pays d’origine. Dans une interview que le président du comité d’organisation Rachid Barry, par ailleurs, promoteur de l’évènement nous a accordée, il explique les raisons qui lui ont poussées à mettre en place ce projet, dévoile les activités qui seront menées et situe l’état d’avancement des préparatifs.
AFRIYELBA: Comment vous ai venu l’idée de l’organisation des Journées Economiques et Culturelles ?
Rachid Barry: Avant de répondre à votre question, je voudrais transmettre mes remerciements à l’agence de communication digitale AFRIYELBA pour l’intérêt qu’elle porte à notre évènement à travers cette opportunité qu’elle nous offre de nous exprimer. Revenant donc à votre interrogation, je dirai que l’idée est née des missions qui sont assignées au Délégué CSBE. En effet, il est demandé au Délégué de promouvoir la Culture Burkinabé et de participer à la solidification des relations économiques entre nos deux pays que sont le Burkina Faso et les USA particulièrement Houston dans l’état de Texas. L’organisation des Journées Économiques et Culturelles s’avère être une réponse adéquate en notre sens.
Comment comptez vous mettre ce projet en pratique ?
Tout d’abord en présentant le projet et en motivant les éventuels participants. Nous misons également sur les stratégies de communication modernes pour véhiculer le message. Bien sûr, le tout avec l’aide des membres du Comité d’organisation et de personnes ressources.
A quoi va consister le volet culturel et quelles sont les activités qui sont prévues ?
Le volet culturel consiste à une exposition et une rue marchande. Nous ferons la promotion de la culture Burkinabe dans toutes ses dimensions.
Le comité d’organisation a tenu une rencontre avec la communauté burkinabè vivant à Houston pour leur briefer le projet et demander leur adhésion
Avez vous déjà ciblé des acteurs et artistes culturels burkinabé qui viendront partager leurs expériences avec les américains ?
Oui des contacts ont déjà été établis avec des artistes et artisans. Des journalistes également. Mais permettez moi de ne pas divulguer de noms pour ne pas gâcher les surprises
Et à Houston et plus généralement aux USA avez -vous des contacts avec des artistes qui viendront se frotter aux artistes burkinabé ?
Nous avons des contacts avec des artistes non-burkinabé en effet. Concernant l’art plastique il y a des organisations américaines qui prendront part. Sur le plan musical, un groupe de musiciens de Houston assurera le live. Cela sera une occasion de brassage des cultures des deux pays.
Qu’en est il du volet économique ? Certainement vous avez pris contact avec des entreprises burkinabé qui viendront à la cérémonie ?
Nous avons pris attache avec de nombreuses entreprises à savoir: le groupe Ebomaf, IAMGOLD, PNBF, etc. Également des instructions comme la Chambre de commerce du Burkina , l’Agence Burkinabe des Investissements et l’Agence de promotion des Exportations ont été conviés.
Arnold Zongo, (micro), membre du comité d’organisation s’est dit confiant quant à la pleine réussite de la JEC première édition
A Houston avez-vous des entreprises avec lesquelles celles du Burkina pourront échanger ?
Du côté de Houston, plein de structures seront présentes : GHP (la plus grande et plus ancienne chambre de Houston), The Black and Hispanic Chamber of Commerce, EXIM Bank, la Mairie de Houston, The CMVE Investment Group). D’ores et déjà? il faut dire que les investisseurs américains sont très enthousiastes. Pour preuve GHP prévoit recevoir la délégation pour discuter opportunités d’affaires le 20 Juin.
Quelles sont les autorités attendues à l’événement ?
Il y a un ensemble d’autorités qui seront présentes à l’évènement. Du côte du Burkina nous avons l’ambassadeur du Burkina aux USA, le Ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabe de L’Etranger, le secrétaire Permanent du PNDES, des membres de l’hémicycle, des businessman et entrepreneurs Burkinabe. Du Côté de Houston nous avons le Maire de Houston, des Congressman, des leaders d’opinion et des businessman et investisseurs.
A un peu moins d’un mois des JEC quel est l’état d’avancement des préparatifs ?
Les préparatifs avancent à bon train, nous sommes toujours entrain de corriger un ensemble de choses afin de permettre un grand succès.
Quel est le programme des activités prévues durant ces 96 heures de manifestation?
Le programme des activités est très varié durant ces quatre jours . le premier sera marqué par une visite de terrain chez les autorités américaines et les différents partenenaires ( mairie de Houston , Chambre de commerce),. Au jour 2 se tiendra la conférence en temps que tel ou nous aurons un parterre d’investisseurs américains qui viendront apprendre du Burkina Faso dans tout son ensemble, ensuite le troisième jour une exposition culturelle qui mettra en exergue la culture burkinabe dans tout ces aspects suivi d’un concert live. Et Enfin le dernier jour une visite de site touristique de Houston comme le centre spatiale de la NASA.
A un peu moins d’un mois de l’évènement, les organisateurs multiplient les rencontres avec les partenaires pour mieux leur expliquer le projet et demander leur implication active. Ici Rachid Barry et ses collaborateurs échangeant avec Mr. Horacio Licon, Vice Président de « Greater Houston Partnership » (G.H.P).
Auriez vous un aspect dont vous vouliez faire cas et que nous avons omis?
Nous tenons à remercier tous nos partenaires qui nous accompagne dans cette première aventure. Une fois de plus je dis merci à Afriyelba pour ses efforts entrepris dans la vulgarisation de l’information. Je traduits ma gratitude à l’ensemble des personnes qui accompagnent ce projet depuis sa genèse. Nous espérons pouvoir avec la contribution de tous, apporter notre contribution dans la promotion économique et culturelle du Burkina. Que Dieu bénisse le Burkina, Que Dieu Bénisse sa diaspora.
Propos recueillis via le net par Yannick SANKARA
