Lorsque Alpha Blondy a donné son Ok à Jah Press pour les concerts au Burkina Faso, il a intégré en bonne place dans son programme une visite à sa Majesté le Mogo Naaba Baongho. « Je ne pouvais pas venir au Burkina sans passer vous rendre visite. C’est inimaginable » disait Jagger à l’empereur des Mossé dans la matinée de ce vendredi 30 septembre au Palais royal. Très ému par cette visite, le Mogho Naaba Baongo a « gâté » Alpha Blondy en lui offrant de nombreux cadeaux.
Alpha Blondy était sans doute l’homme le plus heureux de la matinée de ce 30 septembre. Accompagné de son hôtel au Palais royal par des cavaliers, il est reparti avec les mains plein de présents offerts par sa Majesté le Mogho Naaba. De l’eau de l’étranger comme il en a l’habitude d’offrir à tous ses visiteurs, de la cola du cérémonial de son faux départ célébré ce vendredi, un recueil de ses poèmes et un pagne mossi, voici entre autres les cadeaux que le Mogho Naaba Baongo a offert à Seydou Koné à son Palais. Bien avant, l’empereur des mossi s’est réjoui de la visite du « digne fils de l’Afrique » et lui a confié qu’il a suivi l’intégralité de sa conférence de presse d’hier.
« J’ai beaucoup apprécié le message d’intégration, de paix, d’amour et de réconciliation que tu as passé à la conférence. Tu es un digne fils de l’Afrique et je pris Dieu et les ancêtres pour qu’ils puissent te donner la force et les moyens nécessaires afin que tu travailles à l’édification d’une jeunesse africaine consciente » a souhaité le Mogho Naaba Baongo.
Des conseils et bénédictions bien reçus par Alpha Blondy et son équipe qui, séance tenante, ont demandé au Mogho Naaba Baongho d’être présent au Stade municipal pour suivre le concert. A cette doléance, l’empereur des mossé dira qu’il fera de son possible pour être présent. « Dans le cas contraire, sachez que vous avez ma bénédictions et comme le Stade est proche de chez moi, même si je ne parviens pas à venir, sachez que je suivrai le spectacle avec vous de loin et je vous enverrai même des représentants » a dit le Mogho Naaba Baongho pour terminer.
Yannick SANKARA
