A travers la dédicace de son 2e album tenue hier 01 février 2020 au studio Shamar Empire à Ouagadougou, l’artiste nigérien, d’origine burkinabé, Segda Abdoulaye alias Djingri Lompo, démontre une fois de plus qu’il a du talent. Baptisé « la paix », la presse a eu l’occasion de découvrir le joyau à travers la vision d’un clip vidéo et une prestation de l’artiste.
« La paix » est une œuvre de douze titres teintée de diverses sonorités. L’artiste chante dans plusieurs langues dont le mooré qui est sa langue maternelle. L’auteur de l’album nous a confié au cours de la conférence de presse qu’il a tenu à mettre en avant le mooré dans sa chanson « Zeimstaaba » pour valoriser la culture burkinabé et pour permettre à tous les mélomanes burkinabé de se sentir concerner par sa musique. Dans son joyau, Djingri Lompo évoque des thèmes qui tournent autour de la paix dans tous ses titres. Il invite les populations à la cohésion sociale, à l’union, au soutien des victimes de guerre, de terrorisme et au soutien de nos forces de défense et de sécurité.
L’artiste a choisi de présenter que deux titres de l’album. Ceci est dû à sa stratégie de communication fait-il savoir. A la question de savoir pourquoi adopter une telle méthode, il répond qu’il veut présenter les titres par séquence accompagné de leur clip vidéo avant de sortir tout l’album.
Abdoulaye Segda a intégré le monde artistique en 2000 en tant que rappeur. De nos jours, selon lui, il a combiné musique et humour et est arrivé à remplir un stade de 35000 place au Niger. “ A tous mes concerts et dans tous mes clips, je suis en Faso Danfani. Pour avoir accès à mes spectacles, tous les nigériens savent qu’en plus du prix d’entrée, ils doivent avoir une tenue Faso Danfani. J’invite souvent des artistes burkinabè pour des spectacles aussi”. D’après lui, c’est son apport à la promotion de la culture burkinabé en général. L’album “La paix” n’est pas encore disponible sur le marché discographique. Mais, le clip “Zeimstaaba”, peut déjà être visionné sur la chaîne youtube de Djingri Lompo.
Eunice NIKIEMA
