Après trois jours passés aux cotés de 100 jeunes burkinabè venus se faire former pour la mise en place du projet « B! LL! NOW NOW », Karl Carter PDG de Snake Nation, entreprise chargée de piloter le projet, nous a accordé une interview. Dans les lignes qui suivent le PDG nous livre son appréciation sur la formation, revient sur les raisons du choix du Burkina Faso et étale la suite des actions de « B! LL! NOW NOW ». Lisez plutôt !
Afriyelba : Quelle appréciation faites-vous des trois jours de formation ?
Karl Carter : Nous avons bien apprécié les échanges avec les jeunes burkinabè. C’était magnifique. Les participants étaient très attentifs. Ils sont très intelligents et très créatifs. Donc, nous sommes très fier d’eux.
Qu’est-ce qui vous a motivé dans votre choix du Burkina Faso pour tenir cette formation au profit des jeunes ?
Nous avions des options et nous en avons longuement discuté et on s’est mis d’accord sur le Burkina. D’abord, parce que nous avons voulu faire quelque chose dans un pays francophone. Ensuite, nous avons discuté avec des partenaires ici qui nous ont convaincu et on a voulu travailler avec eux. Enfin, si nous sommes là, c’est parce que nous avons pensé que le programme peut avoir un impact très positif ici. C’est dire que beaucoup d’éléments étaient favorables, comme la vivacité de la jeunesse burkinabè, sa capacité à changer les choses, pour qu’on puisse faire un premier test ici.
En termes de perspectives, qu’est ce qui est envisagé pour ces jeunes qui ont bénéficié de la formation ?
Il y a certains qui vont rejoindre le programme « B ! LL ! NOW ». Pour le reste, nous allons trouver le moyen de travailler avec eux sur les domaines concernés.
Est-ce à dire qu’ils seront pris en compte dans la phase pilote du programme qui sera lancé bientôt ?
En effet, le programme « B ! LL ! NOW » sera dans une phase pilote bientôt et pour 6 mois. Nous allons travailler avec les jeunes qui ont rejoint le projet tout naturellement. Pour les autres également ce sera le cas. Mais il faut dire que nous espérons que le programme va s’étendre après les 6 mois de la phase pilote. Déjà, ce que nous attendons des jeunes du Burkina, c’est supporter le programme pour qu’il connaisse un succès. Car, si le programme a un succès ici, nous reviendrons nous installer pour longtemps. Il est important que les jeunes du Burkina Faso nous donne leur soutien pour que « B ! LL ! NOW » puisse prospérer au pays des « Hommes intègres ».
Dans combien de pays êtes-vous installés ?
Nous avons des grands bureaux aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. Il y a également des membres de notre équipe qui sont au Nigéria, au Kenya, en Angleterre et au Burkina Faso maintenant. Nous travaillons toujours à agrandir l’équipe et à s’installer dans d’autres pays.
Alors, vous êtes venus au Burkina Faso vous y avez travaillé et vous repartez bientôt. Que retenez-vous de cette expérience et quel message avez-vous pour la jeunesse de ce pays ?
Nous avons vu que la jeunesse burkinabè a beaucoup de talents, une bonne mentalité et la force pour aller encore de l’avant. Le message que nous avons c’est de dire à la jeunesse du Burkina que tout est possible. Et, nous les invitons à toujours aller dans cette dynamique. Tant qu’ils croiront en ce qu’ils font, ils iront très loin. Ce que notre compagnie souhaite c’est que le projet puisse prospérer au Burkina Faso. Nous souhaitons que les jeunes du Burkina puissent être maîtres de leur corps, de leur avenir et de leur culture.
Propos recueillis par Sougrinoma Ismaël GANSORE et retranscris par Adama Sigué
