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PROTAF 2018 : Vers l’édification d’un e-Burkina


Le coordonnateur du programme Tic à Tougan devenu Tic au Faso, Wangnin Zerbo, a présenté les résultats de ses activités de l’année écoulée, mais aussi son plan d’actions de l’année 2018 aux différentes parties prenantes du programme. C’était le Mercredi 11 avril dernier au siège de l’agence nationale pour la promotion des technologies de l’information et de la communication ( ANPTIC). L’objectif était de regagner la confiance des uns et des autres afin de consolider une initiative crée par un Burkinabé pour les Burkinabés.

Le rappeur Franco-Comorien Said M’Roumbaba dit Soprano disait dans son dernier single baptisé « le diable ne s’habille plus en prada » que de nos jours internet fait plus de victimes que la drogue. Pour parer à cette situation qui est plus qu’une réalité au pays des hommes intègres, le programme Tic au Faso (PROTAF) a pensé à un guide de bon usage des TIC et internet, bientôt érigé en charte. Une charte qui sera comme une sorte de contrat entre l’établissement et l’élevé de sorte à ce que  l’apprenant puisse être sanctionné en cas de transgression des règles. Voilà ici une des grandes innovations du PROTAF 2018 qui a été lancé le mercredi dernier par le journaliste et analyste informatique Wangnin Zerbo.

Fonctionnaires, chefs d’entreprises, blogueurs, journalistes etc. ont écoutés attentivement les explications du coordonnateur

Mais avant de parler des différentes articulations du plan d’action 2018, le coordonnateur du programme a laissé entendre que le PROTAF 2017 qui a connu son épilogue le 24 décembre passé a pu former 862 Burkinabé dans 33 communes sur l’utilisation du pack Microsoft office ( Word, Excel, Publisher, Access etc), et la navigation sécurisée sur les réseaux sociaux. Des bénéficiaires composés de travailleurs mais aussi de jeunes gens sélectionnés par les autorités communales. Il faut noter que les formations étaient entièrement gratuites pour les jeunes des communes quant aux travailleurs ils devaient remettre une compensation de 7000 FCFA.

Wangnin Zerbo expliquant le plan d’action 2018 à l’assistance

Wangnin Zerbo a ajouté qu’en 2017 ils ont installé gratuitement des logiciels et applications utilitaires sur 78 ordinateurs et 98 smartphones. Il a ajouté en indiquant que le programme a pu organiser une rencontre technique sur le B Web (La banque sur internet) au profit de 132 personnes, une foire internationale des TIC avec 350 participants, un salon des TIC le 11 décembre à Gaoua avec 75 bénéficiaires et enfin un Tic arbre de Noël pour aiguiser l’amour des tous petits autour de l’ outil informatique.

                                               2018, une autre année de grandes ambitions

 Cette année le PROTAF ouvrira ses portes le 16 avril prochain et les refermera le 20 décembre. Il concernera 7 régions du pays. Il s’agit du centre, du centre-est, du centre ouest, des haut-bassins, du centre-sud, du centre-nord, et de la boucle du Mouhoun. Le programme compte organiser une campagne de sensibilisation sur les conséquences du mauvais usage des Tic en milieu scolaire et estudiantin, avec en appui son guide de bonne utilisation des TIC et internet, a en croire son coordonnateur.

Monsieur Zerbo a précisé par la suite que les autres points du plan d’action 2017 seront reconduits en 2018 avec les mêmes modalités pour les formations. Les travailleurs du public et du privé, sans oublier les particuliers peuvent alors s’apprêter pour sortir de l’analphabétisme du 3e millénaire. Cette  année la foire internationale des TIC se tiendra à yako et non  à Tougan comme l’an passé, a-t-il affirmé en plaisantant. Quant au salon des Tic du 11 décembre il prendra ses quartiers à Manga. Le Budget prévisionnel du PROTAF 2018 est de 63 568 000 FCFA. Sur cette somme l’équipe dirigeante du programme prévoit un apport sûr et certain de 750 000FCFA. En définitive Wangnin Zerbo a confié qu’il est certain de ne pas pouvoir mobiliser tout le budget, comme les années précédentes, mais l’idéal qu’il poursuit dépasse l’aspect mercantile. « Je veux qu’un jour, au 20e anniversaire par exemple du PROTAF, que les Burkinabé puissent être fier de brandir un programme qui a été conçu par des Burkinabé et entièrement financé par des Burkinabé », a déclaré notre analyste informatique

Sougourinoma Ismael Ouédraogo


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