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Bil Aka Kora : sa carrière, sa participation au FEMUA 11 et sa collaboration avec Magic Systèm


« Dibayagui », « Apouri », « Vessaba »,  voici des tubes du concepteur de la Djongo musique dont l’entente fait déjà vibrer plus d’un amoureux de la musique Africaine. Cependant il faut noter que cela fait  presque quatre ans que Bilgo Akaramata Kora dit Bil Aka Kora puisque c’est de lui qu’il s’agit, peaufine progressivement  un 6e album pour requinquer ses fans. Afin d’informer d’avantage nos lecteurs   sur la carrière de cet ambassadeur de la culture Burkinabé, son featuring avec le groupe Magic System, sa participation à la 11e édition du festival des musiques urbaines d’Anoumambo (FEMUA), une équipe d’Afriyelba est allée à sa rencontre. C’était le 3 avril 2018 au paradis des meilleurs vins à Ouagadougou. Dans cette interview Bil Aka Kora répond sans détour à nos différentes préoccupations et promet une prestation « waouh » au FEMUA 11.

Afriyelba : Comment se porte Bil Aka Kora et sa carrière ?

Bil Aka Kora : Par la grâce de Dieu je me porte bien; ma carrière aussi. Je ne me plains pas.

Cette année vous êtes l’artiste Burkinabé qui participera au FEMUA. Une fierté n’est-ce pas ?

Oui je suis content de participer au FEMUA 2018. J’avais joué au FEMUA 2 ou 3. Je dirai que c’est pratiquement le seul vrai gros festival en Afrique occidental sinon en Afrique, donc c’est un plaisir pour moi d’être sur cette scène. C’est une scène internationale qui n’a rien à celles  européennes

Comment vous préparez-vous pour ce rendez-vous.

C’est comme d’ab. J’ai l’habitude de travailler assez régulièrement avec mon groupe pour ne pas perdre la main comme on le dit. On commence les répétitions sur le répertoire du FEMUA à partir de demain 4 avril, pour vraiment dresser une playlist adaptée au festival

Peut –on avoir une idée des chansons qui seront jouées ?

Plus ou moins j’ai une idée des chansons qu’on va jouer. Mais c’est en répétant qu’on va asseoir vraiment le répertoire pour le FEMUA. Comme d’habitude je réserve quelques surprises à mes musiciens, parce que sur scène ils ne savent jamais quand  tel ou tel  morceau va venir.

Vous allez avec une délégation de combien de personnes

En ce qui concerne mon groupe, le Djongo Système, nous serons 10. Je crois aussi qu’il y’a des journalistes qui vont nous accompagner. A’salfo aime dire que c’est l’équipe de Bil, puisque pour chaque pays c’est l’artiste qui part avec sa délégation. Je crois qu’il y a une vingtaine de personnes qui partent du Burkina, mais dans mon groupe on est dix à partir en côte d’ivoire.

Comment avez-vous été accueillis à votre première participation ?

La première fois que je suis allé au FEMUA, j’étais vachement surpris par l’accueil des Burkinabé d’Anoumambo et de plusieurs autres localités de la Côte d’Ivoire. C’était la première fois que je parte dans un pays  et qu’on m’accueille comme un président, avec de petites filles tenant des fleurs et une calebasse d’eau. Ça m’a vraiment marqué. Avant mon départ A’salfo et ses collaborateurs ont organisé un après-midi culturel avec plus de 500 à 600 Burkinabé. Franchement cela a  été un bon souvenir pour moi. Tout ceci pour vous dire que le FEMUA représente pour moi une des grandes tribunes de valorisation des artistes en Afrique et du monde puisqu’il y a des artistes européens qui y participent.

A la célébration des 20 ans de carrière de Magic System vous avez presté à Ouagadougou. Quelle est votre histoire avec ce groupe

Mon histoire avec A’salfo remonte d’il y a longtemps. La première fois que je l’ai croisé c’était lors des nuits atypiques de Koudougou, mais je ne me rappelle plus de l’année. C’est à partir de cette date que nous avons commencé à nous fréquenter. Ensuite je suis allé au FEMUA 2 ou 3, je n’ai pas une idée exacte de ma première année de participation à ce festival. De plus, quand il vient à Ouaga on se voit. Je suis allé faire l’ouverture de live Seven à Abidjan et on a continué à travailler ensemble jusqu’aujourd’hui.

Vous avez même collaboré sur une chanson ?

Effectivement nous avons enregistré ensemble une chanson ici au Burkina dans le studio Niin Waongo de Shamar Empire.

Le groupe Magic Système à Tiébélé lors du tournage du clip

Qui a eu l’idée du featuring ?  Vous ?           

L’idée est venue de moi. En fait c’est à l’occasion des vingt ans de Magic System que j’ai parlé à A’salfo de mon idée du Featuring, on en a discuté et il a trouvé que l’idée était bonne. Par la suite, nous  avons travaillé là dessus et  l’enregistrement  s’est passé dans la bonne humeur au studio Niin Waongo. Sur cette chanson je suis en co-production avec shamar Empire. La chanson fait partie d’un projet d’album, mon sixième qui sera prêt d’ici la fin de cette année 2018. C’est un véritable plaisir de travailler avec ce studio, parce que techniquement on a plus besoin d’aller voir à ailleurs, Niin Waongo dispose de tout le nécessaire.

De quoi parlez-vous dans cette chanson

Huuummm !!!, suivi de rire. On va garder ça pour la sortie du single non ?, vaguement c’est quelque chose qui parle de la femme.

Vous magnifiez la femme ?

On parle de façon générale de la femme, sa beauté, son élégance, sa fierté, on peut dire que nous magnifions la femme à travers ce tube.

Récemment les magiciens ont séjourné à Ouagadougou pour le tournage du clip. Ou êtes-vous allés?

On est allé tourner à  Kiébele, dans mon village, je crois que ce n’est pas un secret. Ils sont arrivés à l’aéroport international de Ouagadougou je suis allé les chercher  et on a continué  directement à Kiebele . Il faut dire que le Djongo systèm était déjà sur place dans le village trois jours avant le tournage. Les magiciens sont arrivés dans la bonne humeur on a shooté et ils sont revenus à Ouagadougou.

A quand doit-on s’attendre au clip ?

Pour être tout à fait honnête avec vous, je vais vous dire que la date de la sortie du clip dépend du réalisateur. Il nous a demandé de le laisser travailler et depuis il travaille là dessus. Quand il sera prêt on verra. Nous n’avons donc pas de deadline à vous communiquer.

Quel est votre dernier mot ?

Je donne rendez-vous à tous les fans de la musique Africaine plus spécifiquement les fans de la Djongo musique au FEMUA 11. Je souhaite que l’esprit Djongo les accompagne. Je voudrais terminer par remercier les jeunes et dynamiques responsables du site Afriyelba qui abattent un formidable boulot. Nous sommes vraiment fier de savoir que le site est Burkinabè

Propos recueillis par Sougourinoma Ismaël Ouédraogo


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