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CAN MARACANA : Mamadou Koné dit Yougos dans le top arbitral depuis 4 ans


Mamadou Koné Yougos pour les intimes travaille dans la fonction publique Burkinabé et évolue également dans le milieu sportif en tant que promoteur mais aussi et surtout arbitre de Maracaña. Depuis la quatrième édition de la coupe d’Afrique des nations Maracaña qui s’est jouée au Togo, l’homme ne fait que briller dans le cercle restreint des arbitres qui participent à la compétition. Revenu récemment d’Abidjan ou il a pris par la septième édition de ladite CAN, nous l’avons rencontré dans l’après-midi du 4 octobre 2018 au stade municipal Dr Issoufou Joseph Konombo. Dans cette interview Mamadou Koné qui a eu l’honneur d’arbitrer la finale à Abidjan, nous livre ses impressions sur le tournoi, revient sur la performance de la sélection Burkinabé et étale ses ambitions. Lisez plutôt.

 

 Afriyelba : Vous venez de rentrer d’Abidjan ou vous avez pris part à la coupe d’Afrique des nations Maracaña en tant qu’arbitre. Comment s’est passée la compétition

Mamadou Koné : Dans l’ensemble la compétition s’est bien passée surtout que la Cote d’Ivoire est un pays de Maracaña. Nous étions à l’aise je crois que c’est ce qui est intéressant à retenir de cette coupe d’Afrique des nations (CAN) Maracana.

Vous n’étiez pas à votre première CAN ?

C’est la quatrième fois que je participe à la CAN Maracaña en tant qu’arbitre.

 Combien de match avez-vous arbitré cette fois-ci

J’ai arbitré quatre matchs de poules pour la première journée. La deuxième journée j’ai fait quatre matchs de poules. J’ai participé aussi à deux quarts de finale en seniors comme en super seniors, une demi-finale en super seniors, et la finale en seniors.

Mamadou Yougos Koné (1er arbitre à partir de la gauche) s’apprêtant à siffler un match

Que  retenez *vous de la finale que vous avez arbitrée

Pour tout arbitre à ce niveau de la compétition c’est de donner le meilleur de soi-même. Nous sommes tous des meilleurs mais je crois qu’on travaille pour être au-dessus du lot. L’objectif premier pour moi dans toute compétition c’est de donner le meilleur de moi-même quitte à ce que les premiers dirigeants me fassent confiance pour siffler des matchs de haut niveau comme la finale. Cette saison j’ai rebeloté pour la finale et l’ambiance était vraiment chaleureuse avec la présence de l’ancienne première dame de la Cote d’Ivoire Simone Ehivet Gbagbo.

 Cela fait la quatrième fois consécutive que vous sifflez une finale n’est-ce pas ?

Oui effectivement. Dès la quatrième édition à Lomé, édition qui correspondait à ma première participation, j’ai arbitré la finale. Pour cela je me suis dit « tiens je suis à ma première CAN et j’ai fait la finale pourquoi baisser les bras ». Chaque saison quand je pars pour la CAN je me bats pour être parmi les meilleurs. Depuis lors jusqu’à cette récente CAN j’arbitre les finales.

Comment s’est comportée l’équipe Burkinabè à cette CAN

L’équipe du Burkina Faso s’est bien comportée par rapport aux éditions antérieures parce qu’elle est sortie en quart de finale. Que ce soit en seniors ou en super Séniors.

 Qui est Mamadou Koné dit Yougos

Mamadou Koné est un fonctionnaire Burkinabé qui évolue dans le domaine du sport mais aussi de la culture. Dans mon service je suis dans la section sport art et culture donc j’interviens dans ces domaines cités. Ne soyez pas étonné de me voir un peu partout. Rires

Maintenant que vous êtes revenu au pays quelle sera votre prochaine étape

Ma prochaine étape c’est de travailler dur dans les différents tournois qui seront organisés au pays. J’essayerai aussi de vulgariser le Maracana ou sein du Burkina Faso parce que c’est ma mission première en tant que promoteur sportif. Faire tout pour que le Maracaña puisse atteindre bon nombre de personnes. La prochaine étape c’est aussi à Conakry en 2019 pour la huitième édition de la CAN Maracaña et au Canada pour le mondiale de Maracaña.

Photo de famille des arbitres qui ont participé à la CAN à Abidjan

 Vous sifflez aussi le championnat national 

Oui le championnat national de Maracaña j’étais là. Il faut participer d’abord au national pour que le pays te fasse confiance. C’est un quota qu’on demande à chaque pays pour les compétitions internationales. A l’issue d’une formation que tous les arbitres subissent certains sont retenus et d’autres retournent dans leur pays. Il faut réussir d’abord à la formation des arbitres et à l’issue de ça, si vous êtes retenus vous partez pour les phases finales.

 Quelle est votre dernier mot

Je remercie l’ensemble du peuple Burkinabè pour le soutien indéfectible. Je crois que représenter son pays c’est un challenge et quand on arrive à relever le défi c’est très important. Je fais tout pour ne pas verser la face du pays par terre. Merci à ma hiérarchie, merci à Maurice Barboza et Ibrahim Traoré Baia respectivement président et secrétaire général de la fédération Burkinabé de Maracaña et disciplines associés (FEBUMA DA). Merci aux autorités sportives et politiques du Burkina Faso. Merci à monsieur Charlemagne Bleu président de la fédération internationale de Maracaña association (FIMAA). Pour terminer je voudrais tirer mon chapeau à cette jeune équipe dynamique de Afriyelba qui est en train de révolutionner le monde des médias au Burkina et en Afrique. Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

Propos recueillis par Sougrinoma Ismaël GANSORE


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