ça y est. Vous pouvez depuis le 3 septembre vous rendre au ciné Burkina et ce jusqu’au 16 septembre aux séances de 18h 30, 20h 30 et 22h 30 suivre le film tant attendu « La république des corrompus ». Produit par la structure SEMFILM et réalisé par Salam Zampaligré, le film a été projeté en avant première en présence des acteurs, des techniciens, des responsables de Semfilms, de la presse sous le parrainage de Luc Marius Ibriga.
« La République des corrompus », à travers le titre du film on se fait probablement une idée déjà. Si votre imagination vous a conduit dans une république où la presse est muselée, où se passe toute forme de machinations, où contre tous et où on est prêt à tout pour conquérir le pouvoir et où la corruption est monnaie courante, vous êtes sur la bonne voix. Eh bien c’est de cela qu’il s’agit dans le film réalisé par Salam Zampaligré qui a été accompagné par un collectif d’étudiants de l’ISIS.
Pour vous mettre un peu d’eau dans la bouche retenez que David Bakyono est un intellectuel apprécié pour ses excellents bouquins mais qui se laisse transformer au gré de la politique. Il cherche coûte que coûte à obtenir un siège à l’Assemblée nationale. C’est en pleine campagne électorale, marquée par l’achat des votes et le musellement de la presse, que Yasmine, une jeune journaliste du journal Global Presse, cherche à mener une investigation dangereuse qui va entrainer des victimes parmi les proches de Yasmine. Ferme et déterminée, Yasmine affrontera diverses formes d’intimidation dans sa quête de la vérité.
Sa relation amoureuse avec Alex, un jeune pan-africaniste fougueux, prend un coup à cause de son enquête. Comment va-t-elle faire quand le sentiment se mêle au travail? Alex tentera de la dissuader en vain avant de se joindre à elle pour son ultime combat.
Réussiront-ils à triompher la vérité dans la République des corrompus? Comme vous l’avez constatez donc, c’est un film qui a été tourné dans le but de combattre la corruption et de promouvoir les droits humains. Cette histoire qui dépeint une réalité qui est quasi identique dans les différents pays subsahariens et qui est jouée par des acteurs expérimentés tels que Issiaka Sawadogo, hypollite Ouangrawa et Leila Tall , Luc Marius Ibriga a souhaité qu’il soit transcrit dans les langues locales. « De la sorte, nous allons pouvons toucher le maximum de personnes » a t-il expliqué avant de remercier la structure SEMFILM qui a compris qu’à travers le film, on peut sensibiliser le public sur les danger de la corruption.
Le films sera projeté jusqu’au 16 septembre au ciné Burkina aux séances de 18h30, 20h30 et 22h30. Juste après, il le sera au Mali et en Côte d’Ivoire. Faites y un tour.