La 7ème réunion ministérielle de coordination des quatre pays co-auteurs de l’initiative sectorielle en faveur du coton C-4 a débuté à Koudougou ce Lundi 27 janvier 2020. La clôture s’est faite ce mercredi 29 janvier. L’état des lieux des négociations sur le coton post Buenos Aires et l’adoption d’une stratégie de négociation pour la 12 ème conférence ministérielle de l’ Organisation Mondiale du Commerce ont été les questions au menu au cours de ces échanges. Le patron de l’évènement est le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré. Il a été représenté par le ministre du commerce de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré.
Pour les ministres en charge du commerce de l’industrie et de l’artisanat du Benin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad réunis, à Koudougou ce 29 janvier, dans le cadre de leur 7ème réunion, l’industrie du coton joue un rôle important dans le développement de plusieurs pays africains, notamment en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette rencontre à pour but de faire l’état des lieux des négociations sur le coton après la 11ème conférence ministérielle de l’OMC, et aussi d’adopter une stratégie de négociation pour la 12ème conférence ministérielle qui se tiendra à Nur-Sultan en Kazakgstan en juin 2020.

Et selon le ministre burkinabé du commerce de l’industrie et de l’artisanat Harouna Kaboré, il s’agira de développer des relations durables, basées sur la confiance et l’engagement avec l’ensemble des différents acteurs. « Le Burkina Faso remercie l’ensemble des partenaires techniques et financiers qui ne ménagent aucun effort pour accompagner les pays bénéficiaires dans la mise en œuvre de projets et programmes nationaux et/ou régionaux de développement des chaines de valeur agricole en général et particulièrement de la filière coton en Afrique» dixit Harouna Kaboré.

Achta Djibrine Sy, ministre du commerce, de l’industrie et de la promotion du secteur privé de la République du Tchad a invité les membres de l’OMC à respecter les dispositions des différents accords qu’ils ont eux-mêmes ratifié. Les pays développés et en voie de développement, une solution consensuelle à cette situation dramatique qui a fait tant de mal aux PMA comme le Tchad, le Burkina Faso, le Mali et le Bénin.

EUNICE NIKIEMA