La deuxième édition du festival Anka-ko s’est tenue du 18 u 20 mars 2021 à Ouagadougou. Cette manifestation initiée par l’association Lolo a eu pour thème cette année ‘’Jeunesse et développement, défis et perspectives.’’ Ce festival est un cadre de réflexion en vue de contribuer au développement de notre pays.
Aucun pays ne peut se développer sans un apport conséquent de sa jeunesse. Pour se faire, les jeunes ont besoin d’avoir les outils nécessaires pour affronter les défis de leur époque. Sensible à la question, l’association Lolo à travers le festival Anka-ko qui signifie en langue nationale dioula “notre problème’’, a décidé de mener des activités allant dans le sens de la résolution des problèmes criards de l’heure. Pendant trois jours, des jeunes et des femmes ont bénéficié de sessions de formation, de projection de film de sensibilisation suivi de débats et de prestations d’artistes. Les thèmes abordés au cours de ces différentes activités sont la santé sexuelle et reproductive des jeunes, la consommation des produits dopants, l’entrepreneuriat féminin, notamment la conservation des produits agro-alimentaires, et les modes de transmission du paludisme. Un concours d’art culinaire a également été organisé en faveur des jeunes filles. Il faut noter aussi qu’une séance de sensibilisation sur la sécurité routière a été organisée par « Les motards du Faso’’. La présidente de l’association Lolo explique le choix des thèmes traités cette année. « Nous essayons de toucher les préoccupations de la jeunesse pour voir comment nous pouvons les accompagner. Etant parents, aider les jeunes à s’épanouir c’est nous aider nous-mêmes » a-t-elle confié.
Cette deuxième édition du festival Anka-ko a été placée sous le patronage de Pamoussa Songré, et les parrainages de El Hadj Moussa Koanda et de David Zouli Ouédraogo. Pamoussa Songré qui, par ailleurs, est le président de la Coordination des associations et réseaux œuvrant dans le domaine du VIH et la promotion de la santé a témoigné sa fierté d’avoir été associé à cette initiative. « Je salue ce festival à sa juste valeur car elle touche des questions assez importantes pour le Burkina Faso. Il s’agit notamment de la santé sexuelle et reproductive des jeunes à cause de la multiplication des grossesses précoces et indesirées dans nos établissements scolaire. Nous sommes dans le mois consacré à la femme et elles ont également été mise en valeur», a avancé le patron de la deuxième édition du festival. Les femmes et les jeunes, principales cibles du festival sont sorties massivement et ont pris activement part aux échanges. Les jeunes filles âgées de 10 à 15 ans ont fait leur part en participant au concours d’art culinaire. Selon Habi Nana, ce concours de cuisine a pour but de préparer les jeunes filles à être de bonnes épouses plus tard. « Il faut manger pour trouver ensuite la force pour travailler et dans notre société savoir cuisiner est impératif pour toute femme », a-t-elle affirmé.
Pour joindre l’utile à l’agréable, des artistes chanteur, conteurs et humoristes ont fait des prestations tout au long du festival. Les populations riveraines des quartiers Paglayiri et Zaktouli qui ont abrité les activités ne cachent pas leur satisfaction. Ils promettent répondre présents au rendez-vous de l’année à venir pour vivre de nouveau le festival Anka-ko. Il faut également souligner que l’association Lolo à bénéficier de l’accompagner d’associations qui partagent les mêmes idéaux qu’elle.
C’est toute satisfaite que la présidente de l’association Lolo a donné rendez-vous l’année prochaine aux festivaliers pour la troisième édition du festival Anka-ko.
Par Wend Kouni
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bel article. bon travail