Afriyelba
A la Une Cinéma

FESTIVAL DES IDENTITES CULTURELLES : Des films pour contrer la civilisation de l’universel


Le comité d’organisation de la première édition du festival des identités culturelles (FestiC) initié par le Cinéma Numérique Ambulant (CNA) en partenariat avec Africalia était devant la presse ce mercredi 1 novembre 2018 à l’espace culturel Gambidi. Les responsables du festival se sont appesantis sur le contexte, les objectifs et le contenu de cette manifestation culturelle qui se tiendra du 4 au 10 novembre prochain à Ouagadougou.

Le FestiC 2018 c’est 14 films documentaires, 6 fictions réalisés par 10 hommes et 10 femmes originaires des quatre coins du continent Africain mais aussi de la France et du Brésil. Des films qui seront projetés  tous les soirs au village du festival situé au siège du FESPACO, à l’espace culturel Gambidi et dans 10 quartiers de la ville de Ouagadougou ( Gounghin, Somgande, Pissy, Nonsin, Saaba, Larlé, Tampouy, Patte d’oie, Tanghin, et Nioko 2), selon les explications de Parfait Tabapsi directeur artistique du festival des identités culturelles à compter du 4 novembre et ce jusqu’au 10 novembre.

Les hommes de médias à la conférence de presse

Le directeur du festival, Wend-lassida Ouédraogo a ajouté que ce rendez-vous culturel sera meublé aussi par un panel sur le thème même du festival « Identité culturelle en milieu urbain ». Le panel sera animé le 7 novembre 2018 de 9 h à 13h à l’espace culturel Gambidi par le professeur titulaire de philosophie Mahamadi Sawadogo, l’anthropologue Yamba Bidima, l’urbaniste Sylvain Djache Nzefa et le poète et écrivain Jacques Guegane. Au titres des activités du festival le directeur a mentionné également une rue marchande au siège du FESPACO, une nuit de la résistance pour préserver les traits caractéristiques des peuples Africains, des prestations artistiques et une cérémonie de remise de prix dont un prix du meilleur film fiction, un prix du meilleur documentaire et enfin un prix du public à en croire Wend-Lassida Ouédraogo.

Wend-Lassida Ouédraogo, directeur du festival a invité les Ouagalais à sortir nombreux pour apprendre davantage sur leur identité

Kadidia Sidibé présidente du comité d’organisation du FestiC a indiqué que le cinéma numérique Africain dans sa mission de diffuser des films Africains dans les zones reculées notamment les villages a pu constater que des richesses culturelles et artistiques sont en voie de disparition, phagocytées par l’effet de la mondialisation et de la civilisation de l’universel. En plus de cet aspect elle a précisé que l’absence de festival thématique reposant sur la valorisation du patrimoine culturel et artistique des communautés, l’absence de cadre de découvertes des identités perdues ou en voie d’extinction ont conduit le CNA à mettre en place ce projet de festival du cinéma identitaire. Kadidia Sidibé a déclaré par la suite que l’objectif principal du festiC est de contribuer à la promotion et à la sauvegarde des richesses culturelles en voie de disparition. Le festival débutera avec le documentaire de 52 minutes de Marie Laurentine Bayala intitulé « Au fantôme du père ». L’entrée sur les différents sites du festival est libre et gratuite.

Sougrinoma Ismaël GNSORE


Articles similaires

RAHIZA KABORE : L’ETOILE MONTANTE DU STYLISME BURKINABE

Afriyelba

Emmanuel Macron va lancer la saison de la culture africaine en France

Afriyelba

Fondation Bertrand Traoré: Zoom sur les actions menées en 2019

Afriyelba

Leave a Comment

Afriyelba

GRATUIT
VOIR