Après la défaite du premier match face au aigles du Mali, les étalons devaient impérativement rebondir ce soir afin de se relancer dans leur poule. C’est chose faite car Babyouré Sawadogo et ses coéquipiers ont coupé court les critiques en corrigeant les warriors du Zimbabwe par le score de 3 buts à 1.
C’est une équipe fortement remaniée des étalons qui démarre le match face au Zimbabwe et elle ne tarde pas à monter un meilleur visage que le match passé. Les étalons jouent bien et ouvrent le score grâce à Issouf Sosso à la 15e minute. Les zimbabwéens égalisent à la 22e minute en comptant sur une largesse de l’arbitre. La mi-temps intervient sur ce score de parité.
A la reprise, le Zimbabwe presse mais la défense burkinabè ne cède pas et les étalons reprennent progressivement le contrôle du ballon. Sur une frappe du meilleur buteur du championnat, Mohamed Lamine Ouattara, le gardien zimbabwéen dévie le ballon sur son poteau gauche et Claver Tiendrébeogo en profite pour redonner l’avantage aux siens. Issaka Ouedraogo, rentré en cours de jeu suite à la blessure de Réné Zougrana, corse l’addition quelques minutes plus tard. Les étalons gèrent leur avantage au score et offrent la première victoire du Burkina Faso au CHAN en 3 participations. Ismaëla Ouédraogo a été désigné homme du match par la CAF.
Plus tôt dans la soirée, le pays hôte le Cameroun et le Mali qui partage le même groupe que le Burkina s’étaient quitté sur le score d’un but partout. Le Zimbabwe est déjà éliminé et les 3 équipes restantes ont toutes la possibilité de franchir cette phase de poules. Le Cameroun et le Mali qui ont 4 points chacun sont en ballotage favorable, mais en cas de victoire contre le Cameroun lors de leur troisième sortie, les étalons assure leur qualification pour les quarts de finale. La prestation des étalons ce soir nous montre que le résultat est accessible.
Krol et ses hommes jouent leur prochain match le 24 janvier. Nous espérons qu’ils réussiront à franchir les phases de poules pour la première fois dans cette compétition.
Par Wend Kouni
