« Petit sergent c’est le seul humoriste dans ce monde qui te rembourse ton argent lorsque tu viens voir son spectacle », nous disait-il en septembre dernier pendant qu’il préparait son 4e One man show intitulé « Moussa rit du monde ». C’est maintenant fait. « Moussa rit du monde » s’est tenu, le 6 octobre dernier, à Ouagadougou, dans la cour du SIAO devant des spectateurs sortis nombreux pour la circonstance. Et, comme Moussa l’avait annoncé, ces derniers ont été « remboursés » à la fin du spectacle tant ils l’ont apprécié.
A son 4e One man show, Moussa petit sergent a une fois de plus, montré qu’il a du talent. L’étape « Moussa rit du monde » de Ouagadougou a été un spectacle comme on en voit rarement sous nos cieux. Le scénario, riche en histoires était parfaitement agencé. Sur scène, les artistes comédiens qui passaient étaient en harmonie parfaite avec la musique que le DJ, jonché sur le podium, jouait.
Moussa petit sergent, dans la manifestation de son art était en effet, accompagné d’autres artistes musiciens et d’humoristes dont Frère Malcom, Philomaine Nanema et sur les platines, Ali Kiza alias Bomayé DJ. Un savant mélange qui, 3 heures durant, a entretenu le public qui n’a pas marchandé sa participation à ce spectacle.
Dans ce One man show l’humoriste a aussi chanté. Après avoir chanté en chœur avec le public son titre « Tarmazol », Petit sergent a entonné une autre chanson, l’une de ses dernières compositions dans laquelle il rend hommage à la femme. C’est en ce moment que sont apparues, sur scène, à l’arrière, deux autres personnes. L’une d’elle s’avérait être sa mère. Toute chose qui a suscité en lui beaucoup d’émotions et en fin de compte l’humoriste n’a pas pu retenir ses larmes.
« Le spectacle devait continuer mais on m’a fait une surprise qui m’a beaucoup ému donc, j’ai dû arrêter. Voir ma mère sur scène a été très émouvant pour moi », s’est-il exprimé à notre micro. Mais qu’à cela ne tienne, petit sergent a remercié le public sorti massivement pour l’accompagner dans ce One man show. A l’entendre, l’aventure continue et Moussa a encore plein d’expériences dans sa besace à partager. Un monument humoristique à soutenir absolument et à pousser jusqu’au sommet.
Adama Sigué